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Volkswagen autorisé à racheter Europcar

Publié le 27 mai 2022

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le consortium mené par Volkswagen vient de recevoir le feu vert des autorités européennes pour racheter le loueur français Europcar. Le constructeur, qui devrait détenir 66 % du capital, et ses partenaires avaient fait une offre de 2,5 milliards d'euros.
La Commission européenne a approuvé le rachat d'Europcar par le consortium mené par Volkswagen.

Volkswagen, associé aux fonds britannique Attestor et à la plateforme de mobilité néerlandaise Pon, avait présenté fin septembre son offre d'achat à 2,5 milliards d'euros pour le loueur français Europcar. Le consortium "a obtenu aujourd'hui le feu vert" de l'autorité européenne de la concurrence pour l'offre de rachat des actions d'Europcar, selon un communiqué de Volkswagen.

 

L'autorité française des marchés financiers (AMF) a en conséquence annoncé de son côté avoir fixé au 10 juin 2022 la clôture de l'offre, ouverte le 26 novembre 2021. L'opération semble bien orientée, des actionnaires détenant 68 % d'Europcar ayant déjà garanti leur accord, selon Volkswagen. Le deuxième constructeur mondial veut posséder à terme 66 % du capital et des droits de vote d'Europcar, Attestor 27 % et Pon 7 %. La holding qui les rassemble, Green Mobility, est enregistrée au Luxembourg.

 

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Il n'est toutefois pas prévu qu'Europcar intègre le groupe Volkswagen, avaient indiqué les partenaires, tout en se réservant le droit d'examiner la possibilité d'une fusion. Le siège d'Europcar devrait rester à Paris et le nombre d'employés à temps plein en France être maintenu "pendant une période de douze mois à compter de la date de réalisation de l'offre", précisaient les repreneurs en septembre.

 

Pour Volkswagen, l'acquisition marque "le meilleur point de départ" pour lancer une "grande plateforme de mobilité" adaptée aux "évolutions" de la demande des consommateurs, avait expliqué le patron du groupe, Herbert Diess, fin juillet dernier.

 

Le constructeur veut développer Europcar en proposant la gestion de flottes de voitures de fonction et surtout de l'autopartage. Mais la recette de rentabilité est difficile à trouver pour cette activité, longtemps vue comme source alternative de revenus pour les constructeurs dans un marché en baisse et sur fond de coûteuse transition vers la mobilité électrique.

 

Certains se sont déjà retiré du créneau : BMW et Mercedes ont annoncé début mai la vente de leur service Share Now, déficitaire, à Stellantis. La combinaison avec la location "est probablement le seul moyen" de tirer des bénéfices des systèmes de mobilité en libre-service, avait expliqué Herbert Diess. (avec AFP)

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