S'abonner
Services

Verbatim - Check-point "70g de CO2/km"

Publié le 28 octobre 2011

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
“Il n’y a pas de problème de pénurie énergétique au niveau mondial, mais un problème du transport terrestre, notamment, vis-à-vis de ses émissions de CO2 et de sa dépendance au pétrole. 70 g de CO2/km ne constitue pas un objectif ni même une ambition, nous n’avons tout simplement pas le choix. D’un point de vue environnemental, mais aussi au plan de la qualité de l’air, notamment au niveau local, car la hausse des maladies respiratoires est alarmante”, Jean-Louis Legrand, coordinateur interministériel du plan véhicules décarbonés au MEEDDM.
Guy Maugis

“Ce cap, qui représente environ une consommation de 3 l/100 km est atteignable. D’ailleurs, le moins de 100 g de CO2/km est déjà sur nos routes. Nous avons identifié des axes de travail prometteurs : l’injection et son pilotage, l’amélioration de la puissance par litre de cylindrée, le vaste spectre de l’hybridation, etc.”, Guy Maugis, président de Robert Bosch France.

“En vingt ans, nous avons déjà fait des progrès considérables sur les moteurs thermiques. Nous continuons dans cette voie, mais au-delà du moteur, tout le système est perfectible : masse, frottements, aérodynamique… Le vrai juge de paix, c’est le prix du gain de CO2 par km. Tout dépend d’où nous plaçons le curseur. Grosso modo, on peut gagner 1 g de CO2 pour 20 euros et les constructeurs sont en moyenne prêts à contribuer à hauteur de 2 ou 3 euros”, Guillaume Devauchelle, directeur R&D du groupe Valeo.

“La mécatronique, qui consiste à fusionner l’électronique dans les organes, nous ouvre de grandes perspectives. Ce n’est que le début, mais on sait que 80 % de nos innovations contiennent de l’électronique ou passent par de l’électronique”, Guillaume Devauchelle, directeur R&D du groupe Valeo.

“Par rapport à la problématique de l’allégement, nous pouvons nous appuyer sur un socle de compétences très fort en France dans la filière composites. C’est une chose à structurer et à valoriser, car la concurrence allemande est très forte”, Guy Maugis, président de Robert Bosch France.

“L’allégement passe notamment par les matériaux. Mais il n’y a pas pour autant de changement radical d’une matière à une autre. Nous devons nous adapter aux outils industriels disponibles, ceux de la production des matériaux et ceux des constructeurs. L’idée est donc de réussir des transitions et de bien choisir à quel endroit on change de matériaux sur un véhicule”, David Coffard, R&D Plastic Omnium.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle