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Services connectés : un tiers des Français favorables à la facturation à l'achat de la voiture

Publié le 26 novembre 2013

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
C'est le résultat de la dernière étude d'Accenture. Le cabinet a sondé 14195 consommateurs de douze pays mondiaux pour cerner leurs attentes en matière de voiture connectée. Les principaux enseignements.

Quel modèle économique obtient votre préférence pour les services connectés automobiles ? A 33%, les Français optent pour une facturation directe à l'achat de la voiture, selon le résultat de l'étude menée par Accenture, à travers douze pays du monde. A 31%, ils se disent favorables à un système payé par la publicité et, à 21%, ils préféreraient un règlement mensuel par carte bancaire ou compte PayPal. Moins sollicitées, les possibilités que sont l'achat du service pour une période définie (10%) et le paiement par un partenaire (5%) ont peu de chances de voir le jour. En comparaison avec les autres pays sondés, la France s'aligne sur les choix des Britanniques, mais pas à la tendance générale qui accorde davantage de crédit au paiement par virement mensuel.

A 51%, les Français privilégient une utilisation des fonctionnalités embarquées uniquement dans le but de faciliter la conduite, soit une part exactement égale à la moyenne des douze pays. En revanche, selon Accenture, là où 36% du total des sondés disent accorder de l'importance à la personnalisation et à la cohérence du service, les Français ne sont que 22%, favorisant à 27% la possibilité d'utiliser des terminaux mobiles, soit le taux le plus fort au monde.  

Commandes au volant et radar anti-collision

Très clairement, les Français identifient la possibilité de piloter son smartphone depuis les commandes au volant comme une fonctionnalité prioritaire. Concrètement, alors que 12% l'utilisent, 53% la réclament, contre 36% qui la jugent inutile. En outre, si 39% sont familiers de l'écoute de musique en ligne, 48% déclarent y trouver un intérêt, contre 12% qui disent pouvoir s'en passer. D'ailleurs, 56% de nos compatriotes ne prêtent pas d'importance à la dictée et la lecture des messages (vs 40% d'opinions favorables) tout comme 51% ne souhaitent pas particulièrement pouvoir naviguer sur le Net depuis la console centrale (vs 41% d'opinions favorables). Il est intéressant de noter que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'inscrivent à contre-courant de la tendance moyenne des douze pays sondés par Accenture.  

A en croire l'étude d'Accenture, c'est en France que nous nous intéressons le moins à l'assistant de maintien de voie (31% vs 46% en moyenne). Comme globalement partout dans le monde, les Français veulent des radars anti-collision (69% vs 72% en moyenne), des avertisseurs de franchissement de ligne (59% vs 62% en moyenne) et des systèmes de vision nocturne (57% vs 67% en moyenne). Le pilotage automatique (32%) comme les caméras d'enregistrement (37%) ne parviennent également pas à séduire nos concitoyens, contrairement à bien d'autres pays.

Plus important que la performance

Accenture s'est employé enfin à mesurer ce qui avait le plus d'impact entre les performances de la voiture et son bagage technologique, lors de la prise de décision l'achat. Il s'est avéré que la tendance générale penchait vers la seconde solution. Le déséquilibre est même beaucoup plus fort au Brésil, en Chine et en Indonésie. En revanche, les avis sont plus partagés en Allemagne, au Royaume-Unis et aux Etats-Unis.

Retenons un dernier chiffre : 44%, soit la part des Français qui jugent important que le système d'exploitation de leur voiture soit le même que dans leurs équipements mobiles ; 8 % estiment même que c'est essentiel quand 31% demeurent sans avis.

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