
Lancé en 1992, le contrôle technique va souffler sa vingtième bougie cette année. Et alors que cette délégation de service public devait, à la genèse, rassembler utilisateurs et pouvoirs publics autour de la sécurité de tous, elle divise toujours autant ! Les conducteurs ne reconnaissent pas son utilité, la considérant comme une taxe, tandis que les opérateurs de contrôle mènent une course effrénée à la rentabilité, sur un marché dont l’attrait perçu subsiste, mais où les vérités font plutôt état d’un futur plus austère.