Inforad en liquidation judiciaire
Les rumeurs allaient bon train depuis près d'un an au sujet d'Inforad. La situation est désormais officielle, la société est en liquidation judiciaire, a-t-on appris de son président, Jean-Georges Schwartz. Un jugement rendu par le tribunal de commerce de Nanterre.
"L'aventure s'arrête pour moi, mais pas pour la société, a affirmé Jean-Georges Schwartz, lors d'un entretien accordé au Journal de l'Automobile. J'ai revendu l'entreprise à des repreneurs." La signature devrait être apposée sur le contrat "avant la fin de la semaine", a prétendu le président d'Inforad.
Un discours pour rassurer les partenaires et les clients ? "Pour le moment, rien n'est fait, les discussions commencent", contredisent, en effet, des sources proches du dossier. Il s'agirait d'un duo d'investisseurs composé d'un ex-directeur financier et d'un spécialiste du service automobile, à croire l'une d'elle. Quelle que soit l'issue, toute passation de pouvoir à la tête d'Inforad sera officialisée le 27 septembre prochain. Entre temps, le service sera toujours assuré et les contrats ont toujours cours. Ce que confirme un des revendeurs, qui continue de recevoir les produits d'Inforad.
Non-réalisation de tous les objectifs fixés
Il y a un an, Jean-Georges Schwartz s'était mis à la recherche de partenaires investisseurs, sans succès. "Le marché est compliqué, entre la méconnaissance du client depuis le changement de législation et la concurrence des smartphones de plus en plus fonctionnels", observe un revendeur, non surpris, à l'annonce de la nouvelle de la liquidation. "Il n'en reste pas moins viable, sous une autre forme", croit encore fermement le président d'Inforad.
Ce serait d'ailleurs l'ambition des potentiels repreneurs : repenser toute la stratégie de commercialisation de la gamme. L'échec d'Inforad tient peut-être à cela, la "non-réalisation de tous les objectifs fixés", alors que les signatures de contrats se multipliaient depuis début 2012 et la nomination de Pascal Lanoue. Le modèle économique de la gratuité, si séduisant soit-il, impliquait, en effet, des volumes annuels minimum de 120000 unités. Ce qui n'était pas encore le cas, impactant les trésoreries.
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