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Des différents usages de l'autopartage

Publié le 15 mai 2014

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Les modes d'utilisation des services d'autopartage sont très différents selon que ces derniers sont dits en "trace directe" ou "en boucle", révèle une étude du bureau de recherche 6-T.
Les modes d'utilisation des services d'autopartage sont très différents selon que ces derniers sont dits en "trace directe" ou "en boucle", révèle une étude du bureau de recherche 6-T.

Les usages des services d'autopartage ne sont pas franchement les mêmes selon que l'on a à faire à des services dits "en trace directe" ou "en boucle" (sont dits "en trace directe" les services où les véhicules peuvent être déposés dans une autre station que leur point de départ et "en boucle" ceux où les véhicules doivent être ramenés à leur point de départ). Le bureau de recherche 6-T vient de le démontrer en étudiant les services Autolib' et Mobizen via une enquête qui a reçu le soutien de l'Ademe : la location moyenne est de quarante minutes pour une distance de neuf kilomètres avecAutolib', service "en trace directe", et de cinq heures pour une distance de quarante kilomètres avec Mobizen, service "en boucle".

Usage, praticité et coût

"Autolib' est un mode majoritairement utilisé par des Parisiens se déplaçant dans Paris et Mobizen un mode majoritairement utilisé par des Parisiens pour se rendre à l'extérieur de Paris", explique 6-T. Les usagers d'Autolib' déclarent en outre que le service est plus pratique que les transports en commun et moins cher qu'une voiture personnelle à hauteur de respectivement 25% et 18% (6% seulement ont déclaré avoir utilisé le service pour des considérations environnementales). Chez les utilisateurs de Mobizen, l'argument de l'avantage financier par rapport à la voiture personnelle est en revanche cité à 31%.

Plus ou moins de modes alternatifs

Les nouveaux utilisateurs d'Autolib' tendent en outre non seulement à moins utiliser leur voiture, mais aussi tous les modes alternatifs à la voiture (transports en commun, vélo, marche à pied…), alors que c'est tout le contraire chez les nouveaux utilisateurs de Mobizen. A noter enfin que, d'après l'étude, un véhicule Autolib' remplace en moyenne trois VP et libère deux places de stationnement, contre sept VP et six places de stationnement pour Mobizen.

Un développement nécessaire

"Cette nouvelle étude confirme que l’autopartage doit faire partie intégrante des politiques de mobilité durable et qu’il est pertinent de développer l’offre à Paris, considère Luc Rabouin, le directeur de Mobizen. Autolib’ est déjà un service d’envergure bien connu des Parisiens. Il est temps que la Mairie de Paris soutienne aussi le développement de l’autopartage avec réservation de type Mobizen."

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