De l’impact de l’autopartage entre particuliers…
Constructeurs, loueurs et fournisseurs de nouvelles solutions de mobilité savent désormais à quoi s’en tenir avec l’autopartage entre particuliers (Drivy, OuiCar…). L’Ademe vient de rendre public les résultats d’une étude sur le sujet réalisée par le bureau d’études et de recherche 6-t. Il en ressort notamment que ni l’équipement automobile des locataires ni celui des propriétaires n’évoluent significativement suite à leur inscription à un service d’autopartage entre particuliers.
"Ce service permettrait plutôt le statu quo, avec 21% des locataires qui affirment que l’autopartage entre particuliers leur a permis d’éviter l’achat d’une voiture personnelle et 34% des propriétaires qui déclarent que l’autopartage entre particuliers leur a permis de conserver une voiture au lieu de la vendre", indique l’Ademe. Le nombre total de kilomètres parcourus en voiture par les propriétaires et les locataires suite à leur inscription à un service d’autopartage ? Il n’évolue ni chez les uns ni chez les autres. L’autopartage entre particuliers n’en a pas pour autant un impact sur le marché.
Il ressort aussi de l’étude que la location traditionnelle de véhicules est le seul mode de transport qui pâtit de cette nouvelle forme de mobilité : il y a un différentiel important dans la fréquence d’usage de la location traditionnelle avant et après une inscription à une offre d’autopartage entre particuliers.
En effet, une fois inscrits à ce type de service, les locataires recourent à la location traditionnelle de une à onze fois par an à hauteur de 21%, contre 31% auparavant. "Ni la fréquence d’usage des modes de transports du quotidien (vélo, transports collectifs urbains…) ni celle des modes de transport de longue distance (train, avion, covoiturage interurbain...) n’évoluent significativement suite à l’adoption de l’autopartage entre particuliers", ajoute l’Ademe.
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