Comment MyCarSpot optimise les places de parking en entreprise
Elle exposera au salon Digital Workplace, à Paris, à partir du 19 mars 2019. Et pour cause, MyCarSpot s'est appropriée les technologies numériques pour apporter un service de gestion des places de parking en entreprises. La start-up fondée par Stéphane Seigneurin, commercialise depuis 2018 une application qui permet aux collaborateurs d'optimiser l'exploitation des ressources disponibles en renseignant les heures d'occupation de leurs places de stationnement attitrées.
La mise en pratique n'est pas compliquée. Grâce à une interface (application ou web), celui-ci renseigne les créneaux horaires auxquels son emplacement est disponible. Une action qui alimente un système central fonctionnant telle une place de marché accessible aux autres employés de l'entreprise. "Ainsi, chacun peut soumettre une demande de réservation après avoir été informé d'une disponibilité", explique Stéphane Seigneurin qui a développé ce concept alors qu'il était en poste dans une entreprise confrontée à une problématique de dimensionnement de la surface de stationnement.
Les gestionnaires de flottes, les directions de ressources humaines, les DAF et autres gestionnaires de services généraux constituent des interlocuteurs privilégiés pour MyCarSpot. Le centre d'accueil de l'Anfa à Sèvres compte parmi les prospects qui ont franchi le pas. Le service de Stéphane Seigneurin y gère la rotation des 350 places aménagées. Les sièges de JC Decaux à Neuilly, de Lavazza à Boulogne-Billancourt (92) ou encore de la Société Générale à Bordeaux ont également adhéré au concept. "Nous avons environ 1 500 places en gestion dans les serveurs", comptabilise le fondateur de la start-up. Il vise la barre des 10 000 emplacements à la fin de l'année 2019, en France.
L'international en 2020
MyCarSpot se veut accessible, en comparaison au tarif pratiqué dans les parkings privés. La grille tarifaire prend pour base un montant de 200 euros par mois pour 100 places. A ceci peuvent être ajoutées des options. Pour 50 euros par mois, la start-up propose le contrôle d'accès automatisé grâce un algorithme de reconnaissance des plaques par des caméras. Autrement, à partir du mois de mai, la jeune pousse montpelliéraine introduira une nouveauté dans son catalogue. Il s'agit d'un module qui permettra de commander les ouvrants depuis un smartphone, après avoir reçu l'autorisation de stationnement. Un équipement affiché à 50 euros d'abonnement mensuel en plus des 250 euros à débourser à l'acquisition.
Ensuite, il sera temps pour MyCarSpot de se tourner vers les pays étrangers. Certes, la start-up incubée au BIC de Montpellier a signé un contrat en Belgique avec une banque et en Suisse avec un fabricant de montres intelligentes, mais le véritable effort de prospection sera réalisé à partir de 2020. Une prochaine étape qui devrait faire l'objet d'une levée de fonds. Entre-temps, Stéphane Seigneurin souhaite poursuivre sur les ressources propres de l'entreprise. "Nous étions à l'équilibre en 2018 et cette année encore nous allons réinvestir les bénéfices dans le développement de nos outils et produits", se montre-t-il méthodique dans l'exécution de sa feuille de route.
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