Renault Symbioz : le grand frère du Captur

Longtemps à la traîne sur le segment C, Renault a entamé depuis 2021 et le lancement de son plan "Renaulution" une importante reconquête de ce segment. La marque au losange a en effet déployé de nouvelles armes dans le but de combler son retard sur le segment C, qui, rappelons-le, représente désormais 39 % des ventes en Europe.

Sur le marché français, il s’agit du deuxième segment le plus important, juste derrière le segment B, avec pas moins de 610 000 immatriculations en 2023, dont 40 % à destination des entreprises. Après l'Arkana, la Megane E-Tech, l'Austral et le Scenic E-Tech, le Symbioz vient donc compléter la gamme compacte de Renault et marque la fin du chapitre "reconquête du segment C" de la Renaulution.

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Le Symbioz devient dans le même temps le septième SUV de la gamme Renault. Avec ce nouveau modèle, le constructeur français réaffirme ainsi la stratégie de "SUVisation" de sa gamme. Les SUV sont en effet de plus en plus plébiscités par les entreprises et représentent pas moins de deux tiers des carrosseries de flottes sur le segment C. Les entreprises font par ailleurs partie de la clientèle ciblée par Renault avec le nouveau Symbioz, au même titre que les jeunes familles.

Un Captur XXL

Dessiné sur la version allongée de la plateforme CMF-B de la Clio, du Captur mais aussi de l’Arkana, le Renault Symbioz présente des proportions généreuses, tout en restant sous la barre des 1 500 kg. Avec une longueur de 4,41 m, il vient donc combler le vide dans la gamme thermique entre le Captur (4,23 m) et l’Austral (4,51 m). Le nouveau modèle de Renault reste tout de même assez compact pour un SUV du segment C, avec un empattement de 2,64 m, une largeur de 1,79 m et une hauteur de 1,57 m.

Le Symbioz reprend par la même occasion la face avant de son petit frère. Il embarque ainsi le même capot haut et horizontal du Captur restylé, tandis que le bouclier et les feux de jour restent également identiques. La calandre arbore quant à elle des petites arêtes marquées, qui prennent la lumière et donnent de fait plus de caractère à la voiture.

Seul l'arrière permet au Renault Symbioz de se différencier de son petit frère le Captur. ©DPPI

Les principales différences avec le Captur se situent donc à l’arrière du véhicule, avec l’intégration d’une nouvelle typographie reprenant le nom de la voiture. Le Symbioz se distingue aussi par le dessin de sa poupe, qui confère au SUV une identité propre.

À l’intérieur des feux arrière, on note par ailleurs la présence des formes géométriques éclairées, appelées "ice cube", qui viennent donner l’illusion de cubes de glace flottant dans un liquide. Enfin, le design extérieur du Symbioz est complété par de grandes lignes latérales très marquées, ainsi que par des jantes de 18 pouces, pouvant même aller jusqu’à 19 pouces sur les finitions haut de gamme.

Un intérieur généreux

Compact à l’extérieur, le nouveau Symbioz offre tout de même un habitacle spacieux. Sans grande surprise, l’habitacle du dernier SUV de Renault partage aussi la structure de sa planche de bord avec le nouveau Captur. Celle-ci embarque un écran central tactile vertical de 10,4 pouces de série, tandis qu’un deuxième écran de 10,3 pouces, situé derrière le volant, rassemble les informations de conduite.

Le nouveau Renault Symbioz embarque le même écran central tactile vertical de 10,4 pouces que sur le Captur. ©DPPI

Le nouveau Symbioz sera également doté du système multimédia OpenR Link avec Google intégré, mais uniquement à partir de la finition Techno. Déjà présent depuis le lancement de la Megane E-Tech, OpenR Link est compatible avec Android Auto et Apple CarPlay, que ce soit en avec ou sans fil. Mais l’habitacle du Renault Symbioz se fait surtout remarquer pour son espace à bord et pour ses nombreux rangements. Les places arrière se montrent même tout à fait convenables et confortables pour accueillir des adultes, de par la possibilité de mettre ses pieds sous les sièges avant.

Inauguré sur le Rafale et le Scenic E-Tech, le toit en verre opacifiant "Solarbay" sera disponible en option sur le Symbioz et permettra à ses passagers de choisir entre quatre positions, allant d’opaque à complètement transparent. En plus d’offrir davantage de luminosité, cette technologie développée avec Saint-Gobain et dépourvue de rideau mécanique ou électrique, permet également de gagner 30 mm de garde au toit.

Le volume de coffre du nouveau Symbioz peut aller de 492 à 1 582 l, une fois les sièges arrière rabattus. ©DPPI

À l’instar de son petit frère, le Captur, le nouveau Renault Symbioz embarque une banquette arrière coulissante sur 16 cm, offrant aux passagers un rayon aux genoux de 221 mm. Selon la configuration, le volume de coffre varie donc de 492 à 624 l, voire jusqu’à 1 582 l lorsque les sièges arrière sont complétement rabattus. Le coffre du Symbioz a par ailleurs l’avantage d’avoir une forme très carrée et donne ainsi plus de volume exploitable.

Jusqu’à 1 000 km d’autonomie

Le nouveau Symbioz sera d’abord proposé dans une unique version E-Tech hybride de 145 ch, avant qu’une probable motorisation micro-hybride arrive en 2025. Pour son SUV, le constructeur avance ainsi une consommation en cycle WLTP de 4,7 l/100 km, ainsi qu’une autonomie pouvant aller jusqu’à 1 000 km.

Le grand frère du Captur est équipé d’un total de 29 Adas de dernière génération, parmi lesquelles figurent notamment le freinage d’urgence en marche arrière. Comme sur les autres modèles de Renault, les aides à la conduite les plus intrusives peuvent être désactivées à l’aide du bouton My Safety Switch, situé à gauche du volant.

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Disponible dans quatre niveaux de finition, Evolution, Techno, Esprit Alpine et Iconic, le Renault Symbioz voit son prix débuter à 34 900 euros. Un tarif légèrement supérieur à celui du Captur, mais qui se justifie par des prestations supplémentaires. Proposé à la commande depuis le mois de mai 2024, le Symbioz arrivera dans les concessions en septembre 2024.