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Électrique vs diesel : une révolution dans les flottes

Publié le 4 mars 2024

Par Damien Chalon
3 min de lecture
En février 2024, les immatriculations de voitures électriques ont été supérieures, pour la toute première fois sur un mois, à celles de véhicules diesel sur le marché des flottes. Une bascule qui s’opère dans un contexte toujours porteur pour le BtoB en France.
L'électrique est passé devant le diesel dans les flottes
5 660 VP électriques ont été immatriculés dans les flottes en février 2024, contre 5 390 VP diesel. ©AdobeStock-Aldeca Productions

Mois après mois, l’écart entre le diesel et l’électrique s’est resserré sur le marché des flottes. Jusqu’au moment où les courbes allaient se croiser. L’événement s’est produit en février 2024. Les mises à la route de voitures particulières (VP) électriques ont dépassé celles de voitures particulières diesel au cours du mois écoulé.

 

Selon AAA Data, ce sont 5 660 VP électriques (+26,8 %) qui ont été immatriculés sur la période, contre seulement 5 390 VP diesel (-35,3 %). Une grande première donc dans la sphère BtoB qui regroupe, rappelons-le, trois grands canaux : les loueurs longue durée, les entreprises et les administrations.

 

Envol de l’hybride

 

Sur les 42 621 VP déployés en BtoB en février (+7,8 %), notons également une amorce de déclin de la catégorie des modèles essence de 6,5 %, à 12 913 unités. Une baisse largement compensée par l’envol de 49,1 % des immatriculations de VP hybrides.

 

Cette catégorie domine désormais largement les débats dans les flottes, avec 17 469 mises à la route, dont 6 197 sont des modèles hybrides rechargeables (+19,9 %). La montée en puissance de ces modèles électrifiés au détriment de l’essence s’explique en partie par l’offensive de Stellantis avec sa technologie Hybrid 48 V déployée à grande échelle.

 

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Au niveau des marques, Peugeot a été la plus dynamique en février avec 7 916 mises à la route, mais ce volume est inférieur de 16,6 % à celui de février 2023. Sa 308 a terminé le mois en tête du marché avec 2 368 mises à la route.

 

De son côté, Renault, après un mois de janvier moribond, a limité la casse avec un repli d’activité de seulement 1,7 %, à 6 606 immatriculations. Sur la 3e marche du podium, on retrouve Citroën avec 3 166 unités (-9,1 %), talonnée de près par Volkswagen (2 826, +12,4 %).

 

Bilan 2024 positif

 

Depuis le mois de janvier, le bilan VP flottes s'avère très encourageant avec 80 504 immatriculations recensées par AAA Data, soit un volume en hausse de 9 %. Là aussi, l’électrique devance le diesel (10 757 unités contre 10 713) alors que l’hybride caracole en tête (33 458, +41,7 %).

 

Peugeot a mieux débuté l’année que Renault, avec 15 451 immatriculations (-9,3 %) contre 11 176 (-16,7 %). Mais nous l’avons vu l’an dernier, un bon démarrage n’est pas l’assurance de terminer l’année en tête.

 

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Concernant les véhicules utilitaires légers (VUL), le mois de février a été très actif avec 24 764 immatriculations, un bilan supérieur de 25,6 % à celui de février 2023. Le marché retrouve peu à peu un niveau digne de ses standards d’avant-crise. Depuis janvier, 46 832 VUL ont été déployés en entreprise (+17,2 %).

 

Au cumul VP et VUL, le marché des flottes a achevé février avec 67 385 mises à la route (+13,7 %). Une belle performance qui porte à 127 336 véhicules le cumul depuis le mois de janvier (+12,1 %).

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