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Industrie

Pour l'isoprène, Michelin et Amyris s'accolent

Publié le 7 octobre 2011

Par Marc David
2 min de lecture
Michelin et Amyris s’associent en vue de développer et de commercialiser de l’isoprène renouvelable, un composé chimique né du caoutchouc synthétique ou naturel utilisé dans la fabrication, entre autres, des pneumatiques.
Michelin et Amyris s’associent en vue de développer et de commercialiser de l’isoprène renouvelable, un composé chimique né du caoutchouc synthétique ou naturel utilisé dans la fabrication, entre autres, des pneumatiques.

Spécialiste des carburants et des produits chimiques issus de matières premières renouvelables, Amyris Inc vient de signer un accord de partenariat avec Michelin, en vue de développer et de commercialiser l’isoprène renouvelable "No compromise". Il s’agit d’un composé chimique de base caoutchouc synthétique ou naturel utilisé tant dans la fabrication des pneumatiques que dans celle d’autres produits chimiques de spécialité tels que les adhésifs, des revêtements et des résines d’étanchéité.

Ainsi, selon les termes de leur accord, Michelin et Amyris mettront ensemble leurs moyens techniques et financiers dans le cadre du développement de la technologie d’Amyris afin de produire de l’isoprène à partir de matières premières renouvelables, sachant que cet isoprène devrait être disponible à la commercialisation en 2015. En outre, Michelin s’engagera de son côté sur un volume d’achat annuel pour une durée de 10 ans, pendant qu’Amyris conservera pour sa part la possibilité de fournir de l’isoprène à d’autres industriels. "Ce partenariat permet aux deux entreprises, d’une part de poursuivre la tradition d’innovation de Michelin au service du caoutchouc et du pneumatique et, d’autre part, d’ouvrir la plate-forme de biologie synthétique d’Amyris à de nouveaux développements", déclarait John Melo, CEO d’Amyris. Il faut savoir que l’isoprène est généralement un co-produit obtenu au cours du craquage du naphta lors de la fabrication de l’éthylène ou issu de synthèse chimique à partir de molécules à 4 carbones. Or, tandis que l’industrie pétrochimique s’oriente vers le craquage de charges plus légères, de nouvelles sources d’isoprène deviennent nécessaires. Selon les estimations du secteur, la consommation d’isoprène serait proche de 800 000 tonnes par an.

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