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Industrie

Les 6 commandements de la cybersécurité selon l'Acea

Publié le 19 octobre 2017

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
L'Acea publie une liste des six principes déterminants auxquels les industriels vont devoir se conformer à l'avenir dans l'optique de contrer les risques de défaillances critiques.
Dans l'automobile, le "mouse-jacking" et la prise de contrôle à distance constituent les principaux risques, à ce jour.

 

Ces derniers temps, le véhicule connecté et les nouvelles questions qu'il soulève tendent à mobiliser les institutionnels, et c'est au tour de l'Acea, l'association européenne des constructeurs, de prendre la parole. Elle a en effet publié sur son site Internet le bilan de la réflexion de ses quinze membres qui a conduit à une liste de principes devant guider la méthodologie des industriels, alors que pèsent toujours plus des risques d'attaque contre les systèmes ouverts et communicants des automobiles. 

 

Ces "commandements" sont au nombre de six : Entretenir une culture de la cybersécurité ; Adopter une logique de cycle produit pour la cybersécurité des véhicules ; Procéder à des tests d'évaluation des fonctions de sécurité ; Conduire une politique de mise à jour de la sécurité ; Fournir des solutions et des correctifs après des incidents ; Améliorer le partage d'information parmi la communauté industrielle.

 

Les particuliers se montrent sensibles

 

Selon une étude du cabinet PwC, parue en décembre 2016, le nombre de cyber attaques avait augmenté de 38% dans le monde et coûté quelque 400 milliards de dollars aux entreprises, tous secteurs confondus. Un volume qui pourrait se voir multiplié par cinq dans les cinq ans à venir. Dans l'automobile, le "mouse-jacking" (vol par piratage) et la prise de contrôle à distance constituent les principaux risques, à ce jour.

 

Convaincus de leur exposition (60% des sondés), les particuliers n'imaginent pas voir la situation s'améliorer, bien au contraire... 88% d'entre eux s'attendent à une poussée des attaques dans les deux ans à venir. De fait, 64% des particuliers, en France, se disent prêts à souscrire à une assurance spécifique afin de protéger leur bien. 

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