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Distribution

Les Gazelles de l’économie

Publié le 9 juin 2006

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Sous la présidence de Dominique de Villepin, Renaud Dutreil a réuni, le 11 mai dernier, les 2 000 Gazelles de l'économie française, c'est-à-dire les 2 000 PME les plus performantes de l'Hexagone. La distribution automobile était représentée. Si dans l'automobile "Gazelle"...
Sous la présidence de Dominique de Villepin, Renaud Dutreil a réuni, le 11 mai dernier, les 2 000 Gazelles de l'économie française, c'est-à-dire les 2 000 PME les plus performantes de l'Hexagone. La distribution automobile était représentée. Si dans l'automobile "Gazelle"...

...fait immédiatement penser au rallye du même nom, en économie une Gazelle est une PME très dynamique. Et c'est justement cette dernière catégorie que Renaud Dutreil, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions Libérales, a réuni le 11 mai dernier dans les locaux de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Une occasion pour le ministre, mais aussi pour le Premier ministre Dominique de Villepin, de féliciter ce tissu économique, qui a créé pas moins de 30 000 emplois ces deux dernières années selon le ministère. Egalement l'opportunité de discuter avec ces patrons mais surtout de mieux connaître ce maillon essentiel à l'économie française. Dans cette logique, le ministre a d'ailleurs présenté une typologie de ces entreprises sans écarter les difficultés qu'elles rencontrent.
Parmi ces 2 000 Gazelles, dont l'une des principales caractéristiques est d'avoir vu, en 2003 puis en 2004, leurs chiffres d'affaires augmenter au minimum de 34 %, Rodrigue Sacchetti, distributeur BMW Mini Motorrad à Gap, était l'un des représentants de la distribution automobile à avoir fait le déplacement à Paris. Cette concession alpine qui ne fait pas partie d'un grand groupe, réalise un chiffre d'affaires de 9,7 millions d'euros pour plus de 200 unités commercialisées dans les trois marques, autos et motos, du groupe BMW. Et pour l'automobile comme pour toutes les sociétés représentées, la main d'œuvre reste le point noir. En effet, comme le souligne Rodrigue Sacchetti, "trouver des collaborateurs qualifiés mais également arriver à les conserver est l'un de nos plus gros défis." Un constat partagé par 36 % des 2 000 Gazelles. Viennent ensuite la difficile gestion d'un besoin grandissant de trésorerie (24 %) et les lourdeurs administratives (12 %). Que peut faire le gouvernement pour votre entreprise ? A cette question, les Gazelles souhaitent en priorité, 33 %, une baisse des charges sociales sur les bas salaires, une baisse des impôts, des contrats de travail plus souples et enfin la simplification les formalités administratives. 


C.J.

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