Qu'il soit en option ou en série, le filtre à particules est un équipement valorisant à ne pas oublier dans l'argumentation. Bien qu'assez technique, le fonctionnement et ses avantages client doivent être présentés de façon simple et claire.
A quoi sert-elle ?
A...
Qu'il soit en option ou en série, le filtre à particules est un équipement valorisant à ne pas oublier dans l'argumentation. Bien qu'assez technique, le fonctionnement et ses avantages client doivent être présentés de façon simple et claire.
A quoi sert-elle ?
A...
...performances équivalentes avec un bloc essence, un moteur Diesel offre un niveau de consommation nettement plus faible, ce qui a contribué à son succès. Ses émissions de CO2, gaz à effet de serre, sont aussi inférieures. Côté polluants, essence et Diesel ont chacun leurs défauts, sauf que le rejet du principal polluant du deuxième moteur devient quasiment nul s'il est équipé d'un filtre à particules (FAP). Pour fixer un ordre de valeur, il faut savoir qu'une Peugeot 406 émettait 35 grammes de particules pour 1 000 kilomètres alors que la 607 n'en rejetait que 4 g/1 000 km, l'année de son lancement en 2000. Le gain est énorme et le niveau de rejet à la limite du mesurable. Autre comparaison, la sévère norme Euro 4 actuellement en vigueur admet une limite de 25 g/1 000 km, ce qui montre le considérable progrès que permet le filtre à particules.
Ces particules étant constituées de billes de carbone, elles donnent une couleur noirâtre aux gaz d'échappement. Le filtre à particules supprime donc la fumée noire des véhicules Diesel et contribue à l'amélioration de l'image de ce moteur ultramoderne.
Comment fonctionne-t-il ?
L'action du filtre à particules est double puisqu'il est autonettoyant :
Les particules sont retenues au fur et à mesure de la combustion. Elles remplissent progressivement le fond du filtre.
Lorsque le capteur de pression mesure un encrassement trop important, le système élimine les particules en les brûlant à une température de 450 ou 600°C selon sa technologie. Cette opération est réalisée en injectant une dose supplémentaire de gazole en fin de combustion (post-injection).
Deux technologies sont actuellement commercialisées :
La première stocke dans un réservoir un liquide à base de cérium et le mélange à petite dose au gazole. L'objectif est d'abaisser la température de combustion des particules dans le filtre. Si cette technologie demandait un entretien spécifique tous les 80 000 km lors de son lancement, le filtre à particules d'aujourd'hui a un fonctionnement sans intervention jusqu'à 200 000 km, soit proche de la durée de vie du véhicule.
La deuxième version, appelée sans additif, ne stocke pas de liquide puisque celui-ci est déposé sur les parois lors de sa fabrication. Il n'y a pas de mélange avec le gazole. Cependant, la température nécessaire à l'élimination des particules est plus élevée (600°C) et cette technologie semble avoir plus d'impact sur la consommation. La durée de la post-injection varie selon les besoins. Elle peut durer de 30 secondes à une minute sur une fréquence allant de 200 à 600 km. Par exemple, la régénération est très rapide sur route montagneuse, car le FAP est déjà à température élevée, mais en utilisation urbaine où le moteur travaille à faible charge, la post-injection peut multiplier par deux la quantité de gazole injecté. Cette opération est réalisée à l'insu du conducteur qui ne perçoit pas de modification de puissance.
NB : Une particule est composée de billes de carbone (de 0,01 à 0,05 micron) liées entre elles, de noyaux d'hydrocarbones et de sulfate. Cet ensemble représente un diamètre total de 0,05 à 1 micron.
Image : Le filtre à particules élimine les fumées noires des gaz d'échappement. Vous conduisez un véhicule propre et ultramoderne.
Ecologie : Une voiture équipée d'un FAP rejette un niveau de particules à la limite du mesurable : 4 grammes pour 1 000 km, soit très largement en dessous des valeurs de la norme européenne Euro 4 fixant la limite à 25 g/1 000 km.
Economie : Les filtres à particules actuels sont sans entretien ou avec une intervention demandée à 200 000 km, ce qui revient pratiquement à la même chose.
Des objections ? Objection : Comment va se comporter la voiture pendant l'élimination des particules ? Réponse : Pour nettoyer le filtre, le système injecte une dose supplémentaire de gazole dans le moteur, mais cette injection ne fait qu'élever la température du filtre. Elle ne procure aucune puissance supplémentaire. Elle est donc sans conséquence sur la conduite.
Objection : J'aurais préféré un filtre sans additif. Réponse : Ce véhicule est équipé d'un filtre à particules de 3e génération. Cela signifie qu'il demande un entretien à 200 000 km. Autant dire qu'il est sans entretien. De plus, cette technologie a un impact quasiment nul sur la consommation.
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