Zetsche élude la question d'un nouveau mandat

Invité par Reuters à répondre à une question portant sur le fait qu'il briguerait ou non un nouveau mandat à la tête du groupe Daimler en 2016, Dieter Zetsche a répondu abruptement : "Ce n'est pas le moment de penser à un nouveau contrat."

Pourtant, depuis qu'Andreas Renschler a annoncé son départ du groupe la semaine passée, les spéculations allaient bon train, beaucoup d'experts estimant en effet que ce choix était motivé par le fait que Dieter Zetsche avait décidé de se présenter pour un nouveau mandat. Dieter Zetsche ne s'est pas épanché : "J'ignore ce qui a motivé sa décision, mais c'est sans rapport avec moi."

Andreas Renschler, qui travaillait au sein du groupe Daimler depuis 1988, avec neuf années à la tête de l'activité VI, s'est montré plus bavard dans les colonnes de nos confrères allemands d'Auto Motor und Sport. Sous-entendant que son choix était dicté par le fait qu'il n'avait effectivement plus de possibilité d'évolution, il a aussi indiqué que le groupe Volkswagen s'intéressait à lui. L'idée serait de l'embaucher pour remplacer Leif Oestling, qui supervise les activités VI et VU de Volkswagen (Man, Scania, Volkswagen VU), mais qui fera prochainement valoir ses droits à la retraite. 

Volkswagen ne serait pas le seul groupe tenté de recruter Andreas Renschler, puisque Fiat étudierait aussi cette option. Andreas Renschler a cependant précisé qu'il ne prendrait aucune fonction avant début 2015, une clause de son contrat avec Daimler lui interdisant de passer à la concurrence avant un intervalle de douze mois. Un laps de temps parfaitement coordonné avec la date de départ à la retraite de Leif Oestling, mais on sait aussi que toute clause est négociable, l'arrivée de Carlos Tavares chez PSA l'ayant récemment démontré.