“Vous avez des anciens messages”
Demeurant central, l'enjeu de la compétitivité française devient névralgique, désormais indissociable d'une véritable compétitivité européenne face à la nouvelle mappemonde qui prend forme. Dans nos colonnes, François Fillon...
...ne dit pas le contraire : "Le patriotisme économique, c'est avant tout la conviction que la France est une grande nation industrielle et qu'elle doit porter une ambition forte. (...) Cette ambition est pleinement compatible avec nos engagements européens. Nous sommes convaincus qu'il est nécessaire de la porter à ce niveau, afin de bâtir une Europe industrielle plus forte face à d'autres parties du monde".
"Vous avez quatre anciens messages. Consulter."
Le moment pourrait être favorable et convoquer Jean Monnet pour s'en convaincre est opportun : "Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise".
Se souvenir d'Husserl, qui plaçait la lassitude au rang de plus grand péril pour l'Europe, pour convenir que le changement ne peut venir que d'une appétition.
L'espace de Schengen ne s'assimilant pas forcément au cimetière d'Elseneur, corrompre la fatalité, même aux dépens du grand Edgar Morin : "N'y avait-il pas enfin quelque secrète et permanente connexion entre la négativité propre à la culture européenne et le processus finalement autodestructeur qui a entraîné l'Europe à la ruine ?". Pour lier le serment de saint Anselme à une nouvelle praxis.
Et conserver peut-être pour aiguillon l'ombre du doute somptueusement formulé par Martin Heidegger : "L'Europe, comme cap et comme cerveau, est-elle tenue encore de devenir pays d'un soir, à partir duquel un autre matin du destin mondial prépare son orient ?"...
"Vous avez quatre anciens messages. Consulter."
Le moment pourrait être favorable et convoquer Jean Monnet pour s'en convaincre est opportun : "Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise".
Se souvenir d'Husserl, qui plaçait la lassitude au rang de plus grand péril pour l'Europe, pour convenir que le changement ne peut venir que d'une appétition.
L'espace de Schengen ne s'assimilant pas forcément au cimetière d'Elseneur, corrompre la fatalité, même aux dépens du grand Edgar Morin : "N'y avait-il pas enfin quelque secrète et permanente connexion entre la négativité propre à la culture européenne et le processus finalement autodestructeur qui a entraîné l'Europe à la ruine ?". Pour lier le serment de saint Anselme à une nouvelle praxis.
Et conserver peut-être pour aiguillon l'ombre du doute somptueusement formulé par Martin Heidegger : "L'Europe, comme cap et comme cerveau, est-elle tenue encore de devenir pays d'un soir, à partir duquel un autre matin du destin mondial prépare son orient ?"...
* Edgar Morin, Penser l'Europe, Paris, Gallimard, 1990.
* Martin Heidegger, Terre et ciel (GA 4, 177) trad. François Fédier, in Approche de Hölderlin, Paris, Gallimard, 1979, p.231.
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