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Constructeurs

Voiture autonome : 1 Français sur 3 intéressé

Publié le 27 mai 2015

Par Romain Baly
2 min de lecture
Selon un sondage du Syntec Numérique, prêt d'un tiers des Français se disent intéressés à l'idée de monter à bord d'un véhicule sans avoir à tenir le volant.
Selon un sondage du Syntec Numérique, prêt d'un tiers des Français se disent intéressés à l'idée de monter à bord d'un véhicule sans avoir à tenir le volant.

Syndicat professionnel des entreprises de services du numérique, des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies, le Syntec Numérique a réalisé en mai dernier une étude sur un millier de Français âgés de 18 et plus pour connaître leur position à propos du véhicule autonome. Première conclusion, 57% de ces derniers pensent que cette technologie a un avenir et qu'elle sera généralisée au plus grand nombre dans le futur. Quant à l'échéance, ils sont en revanche peu nombreux à imaginer une application rapide puisque seulement 5% des personnes interrogées y croient avant 2020, contre 34% pour l'après 2030.

Preuve de l'intérêt grandissant, 36% du panel se dit prêt à franchir le pas et se sentirait à l'aise à l'idée d'être assis à la place du conducteur sans avoir à manipuler le volant. Pour tous, le principal avantage de cette technologie porte sur la sécurité puisque 40% estiment qu'elle pourrait éliminer les erreurs humaines alors que 32% y voient là l'opportunité de limiter certains désagréments en simplifiant par exemple les problèmes de stationnement avec une voiture capable de les déposer et d'aller se garer en toute autonomie. Enfin, ils sont presque aussi nombreux (32%) à croire que cette technologie limiterait les embouteillages avec une voiture choisissant elle-même le trajet le plus court et qui serait capable de ne pas faire l'accordéon dans le trafic.

Malgré ces chiffres encourageants, de nombreux obstacles demeurent. Pour 45% du panel, la responsabilité en cas d'accident pose question et représente le principal frein au développement des véhicules autonomes. Le risque de piratage des véhicules et de leur système de conduite suscite également une certaine inquiétude puisqu'ils sont 43% à douter de l'infaillibilité de cette technologie. Enfin, un quart des personnes interrogées estiment que les choses ne sont pas assez claires en matière de protection des données personnelles enregistrées par le véhicule et attendent des réponses sur cette question.

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