Vendre des VO sur le Net
...(16e, Paris) pour y poursuivre une activité de vente de VO sous l'enseigne Car Business. Sa spécificité : "Nous réalisons 80 % de nos ventes par Internet et téléphone à une clientèle qui vient pour les deux tiers de province", explique l'ancien patron d'Autobytel France. Dans ce local concédé par Vinci Park, pas de vendeurs sur leur 31, pas de bel écrin pour mettre en valeur les véhicules. "Notre clientèle cherche surtout à faire une bonne affaire et veut être livrée rapidement, elle n'essaye pas le véhicule et n'a pas l'intention de faire l'entretien chez nous par la suite", résume Christophe Debrie. Ses partenaires
"Nous nous limitons au VO de moins de 30 mois et 30 000 km et un quart de nos ventes sont des 0 km", poursuit-il. Son offre : des véhicules de direction, des TT et les 900 véhicules des réseaux Distinxion et Zéro KM, réseaux auxquels il appartient. "Un client qui consulte notre stock virtuel sur
autos.fr pourra choisir un véhicule qui n'est pas physiquement chez nous mais chez un autre membre du réseau et inversement". Outre l'éventail de choix que cela autorise, cette mutualisation du stock favorise une rotation rapide des véhicules : 30 jours en ce qui le concerne pour une trentaine de véhicules en stock physique, soit 30 ventes par mois. Le transport du véhicule sur l'une des 4 plates-formes du réseau (Nantes, Bordeaux, Lyon, Coignières) ne coûte rien, il est inclus dans les royalties.
FOCUS
En revanche, Christophe Debrie doit financer son propre stock : "Pour les véhicules fournis par Saint-Herblain Automobiles, nous disposons d'un encours (variable d'un acheteur à un autre, donc confidentiel)". La communication est prise en charge par le franchiseur, dans l'Argus et AutoPlus essentiellement. Pour les véhicules achetés auprès d'autres sources (des Peugeot en provenance du SVO de l'usine de Poissy, notamment), Christophe Debrie utilise le site lacentrale.fr. "Grâce à nos achats en gros, nous ne sommes pas forcément plus chers que les particuliers".
Avec une palette de prix allant de 8 000 à 30 000 euros, il vend ses VO en moyenne 15 000 euros TTC pour une marge brute de 1 000 euros HT. "La marge pourrait être meilleure mais elle est sans surprise, nous n'avons pas de stocks qui traînent liés à des reprises mal négociées. Nous faisons du discount sur nos prix de vente et nos clients comprennent que l'on ne peut pas faire d'effort sur la reprise. Quand nous reprenons, c'est à prix marchands et ça repart directement à marchands".
X. C.
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