Véhicule du mois : la Fiat 500

Alors que la première photo de la future Tipo, attendue pour 2016, vient d'être dévoilée et qu'il faudra patienter jusqu'en 2017 pour la remplaçante de la Punto, Fiat mise plus que jamais sur sa 500. Sur sa famille 500 même. En effet, à la fin du mois de septembre, en France, les 500, 500X et 500L ont représenté 37248 des 40204 immatriculations enregistrées par la marque (+17,85%). Les 500 représentent donc 92,6% des ventes VP de Fiat. Les seules 500 et 500C s'adjugent 41,7% du total avec 16761 unités commercialisées. On comprend donc mieux pourquoi la nouvelle Fiat 500 ne change finalement que très peu en apparence. Ce produit se vend ainsi très bien en France (22865, +1% à fin septembre), mais aussi en Europe. La petite italienne a même enregistré en mars dernier son meilleur mois depuis son retour sur le marché un certain 4 juillet 2007. Depuis cette date, Fiat en a écoulé plus de 1,5 million d'unités.

40% de nouvelles pièces

Dévoilée le 4 juillet dernier àTurin, la mouture 2015 de la citadine star est en fait plus nouvelle qu'elle ne le laisse paraître. En effet, plus de 40% de la voiture a été repensée, soit près de 1900 pièces refaites ou changées. Le style étant la première motivation d'achat d'une 500, il est donc naturel que les retouches soient légères en la matière. Ainsi, la petite italienne gagne de nouveaux boucliers, des feux de jour LED, des feux arrière plus modernes avec un rappel de la couleur au centre et des petites touches de chrome. A l'intérieur, les changements sont plus nombreux avec l'arrivée d'un vrai système d'infotainment, UConnect, dont la fonctionnalité Live, c'est-à-dire connectée, est gratuite pendant cinq ans. Le reste de la planche de bord, qui garde le même esprit, évolue également avec un nouveau volant, une nouvelle commande de climatisation ainsi qu'un couvercle pour la boîte à gants.

Sous le capot, pas de révolution, mais des évolutions. En effet, si le 1.2 69ch (4,8l et 111g/km), le bloc le plus vendu, reste de la partie, les ingénieurs lui ont offert le renfort d'une version ECO dont la consommation est descendue jusqu'à 4,3l, soit 99g/km. Le petit Diesel de 95ch demeure au catalogue bien que ses ventes soient limitées à 7% du mix. Toutefois, elles pourraient croître, la 500 MultiJet étant aujourd'hui l'une des rares offres Diesel sur ce segment A. La citadine gagne aussi un système de freinage plus efficace avec des disques de plus grand diamètre à l'avant, qui permettent de réduire de 20% les distances de freinage. Autant d'atouts pour tenter d'améliorer encore sa pénétration (15,7%) sur le segment. Pour cela, la LOA prend de plus en plus d'importance puisque, aujourd'hui, 40% des ventes se font avec ce mode de financement. Un outil fidélisant, 25% des clients renouvelant au terme de leur location.

Une nouvelle finition de "conquête"

L'autre aspect essentiel d'une Fiat 500 est la personnalisation et, là encore, le constructeur a revu sa copie pour offrir encore plus de choix avec de nouvelles couleurs, de nouveaux stickers, mais aussi des versions bicolores comme celle baptisée "Comics". La gamme, qui débute avec la finition Pop (12490€), s'étoffe avec un niveau Popstar, à partir de 13590€, qui vient combler une zone tarifaire pas vraiment travaillée par la marque par le passé. Elle y voit presque une version de conquête même si le taux de 75% du 500X, lancé en février dernier et qui totalise déjà, à fin septembre, 8279 unités, ne sera naturellement pas égalé. Une 500X qui grignote d'ailleurs 22% de ses clients à la 500 traditionnelle. Toutes ces modifications concernent également la version cabriolet 500C, dont l'écart de prix n'est maintenant que de 2000€, contre 2800€ auparavant.

Etudes des valeurs futures de la Fiat 500

(Fiat 500 1.2 69 ch Lounge : 14250 euros)

Valeurs futures en 2016 (%, euros) : 66,55 %, 9 483 euros

Valeurs futures en 2017 (%, euros) : 55,93 %, 7 970 euros

Valeurs futures en 2018 (%, euros) : 45,64 %, 6 503 euros

Valeurs futures en 2019 (%, euros) : 37,56 %, 5 353 euros

Source : Autovista