Une embellie de courte durée
...des immatriculations par rapport à mai 2005. Cette embellie bien que relative (lire page 45) n'a toutefois pas profité aux constructeurs français qui ont enregistré une baisse de leur vente. Ces mauvaises performances n'affectent toutefois pas leurs cours, les deux titres profitant de l'embellie générale sur les constructeurs ce jour-là. Sur la semaine, Peugeot est en légère hausse à + 0,37 % tandis que Renault chute de 1,18 %.
Volkswagen fait au contraire parti des gagnants du mois de mai avec des ventes en hausse de 22 % grâce notamment à sa Passat. Le titre Volkswagen progresse de 3,30 %. Par ailleurs, la compagnie a démenti les 10 000 suppressions d'emplois supplémentaires dont la presse a parlé, reconnaissant toutefois que la situation était grave.
Semaine également en hausse pour General Motors après la conclusion d'un accord avec le syndicat UAW et l'équipementier Delphi, son ex-filiale. La compagnie propose ainsi aux ouvriers de moins de 10 ans d'expérience de quitter la compagnie avec un chèque de 70 000 dollars, offre acceptée par plus de 30 000 employés. Le spectre d'une grève chez son ancienne filiale s'éloigne ainsi et permet à l'action de progresser de 0,99 %.
Ford recule encore de 1 % cette semaine, après sa chute de 6,5 % la semaine dernière, à la suite de la baisse de sa notation financière par Fitch qui s'inquiète de la performance du constructeur automobile américain en 2006.
Le cas Michelin
Le cabinet Lehman Brothers a renouvelé sa recommandation "surpondérer" pour l'action Michelin et en a profité pour réduire son objectif de cours de 60 à 50 euros sur le titre, ce qui a entraîné la chute de l'action. Lehman explique cette réduction par une hausse du prix des matières premières, hausse plus importante que ce qu'avait prévu le groupe en début d'année. De même, la banque d'affaires Morgan Stanley a usé de cet argument pour expliquer un abaissement de ses prévisions, avec une baisse de ses objectifs de 8 % 11 % et 7 % sur les années 2006, 2007 et 2008. Michel Rollier, désormais à la tête du groupe, a confirmé que la nomination d'un cogérant n'était pas prévue et que les objectifs fixés par la compagnie ne seraient pas faciles à tenir. Propos suffisant pour inquiéter les investisseurs, le titre baisse de 2,52 %.
Valeo est aussi à la baisse cette semaine après que la Société générale soit passée sous les 5 % des droits de vote avec 5,08 % du capital et 3,93 millions d'actions de l'équipementier. L'action perd 1,61 % sur la semaine.
Clem Chambers,
directeur général d'ADVFN
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