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Constructeurs

Un pas de géant pour la Google Car

Publié le 11 février 2016

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le législateur américain a pris une décision qui fera date. La NHTSA a admis que l'intelligence artificielle pouvait être considérée comme un conducteur devant la loi.
Le législateur américain a pris une décision qui fera date. La NHTSA a admis que l'intelligence artificielle pouvait être considérée comme un conducteur devant la loi.

Toujours plus proche de l'émergence de la voiture à conduite déléguée. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l'organisme chargé de la sécurité routière américaine, a adressé une lettre dans laquelle elle avertit Google que le logiciel de gestion de la conduite automatisée de la Google Car pouvait désormais être reconnu comme le conducteur du véhicule devant la loi.

Il s'agit d'une avancée significative dans l'histoire de l'automatisation de la conduite. La NTHSA et le législateur américain ont étudié le dossier soumis par Google pour prendre leur décision. Dans le document remis en novembre, la firme de Mountain View, en Californie, décrivait la méthode de conception du système.

Dans le contexte de la Google Car, la NHTSA interprétera le terme de "conducteur" comme un élément constitutif du véhicule et non pas comme une référence à l'un des occupants, a fait savoir en substance l'organisme de régulation. Rappelons qu'en octobre dernier, Hakan Samuelsson, le P-dg de Volvo Cars, déclarait déjà au public que le constructeur suédois assumerait l'entière responsabilité, une fois le mode automatique activé, comme une preuve des progrès réalisés.

Google Car en voie de progrès  

La Google Car a néanmoins encore du Chemin à parcourir dans son apprentissage. En décembre dernier, Google a communiqué les résultats des tests sur la route de l'année écoulée. Le rapport faisait état de deux millions de kilomètres, parcourus entre septembre 2014 et novembre 2015 (dont plus de 682000 sur route publique en Californie), durant lesquels les voitures ont rendu les commandes aux conducteurs, suite à une détection de problème technique lié à la fonction d'automatisation.

Dans ce rapport, Google a référencé les raisons de 341 désengagements. Avec 119 cas détectés, la difficulté de perception est la principale cause d'une coupure de l'automatisation. En net progrès, le logiciel entraîne de moins en moins de défaillances du système (80 au total), à l'inverse de la partie matérielle (39 fois). A suivre la courbe, il apparaît que le ratio entre distance parcourue et défaillance s'améliore en un an, passant d'environ 600 à 2900 miles par code défaut (soit de 965 à 4600km environ). 

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