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Constructeurs

Trois bonnes raisons d'aller au Festival Automobile

Publié le 31 janvier 2017

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Toujours à l'instigation de Rémi Depoix, le Festival Automobile International ouvre ses portes aujourd'hui dans l'écrin majestueux des Invalides. Comme de coutume, l'exposition vaut le détour.
Toujours à l'instigation de Rémi Depoix, le Festival Automobile International ouvre ses portes aujourd'hui dans l'écrin majestueux des Invalides. Comme de coutume, l'exposition vaut le détour.

 

Faisant valoir notre droit à la subjectivité, plongeons dans l'univers du design, d'un luxe à la française et d'un certain art de vivre, avec trois excellentes raisons de visiter l'exposition des concept-cars, qui ouvre aujourd'hui (et jusqu'au 5 février) à Paris, aux Invalides.

 

Raison n°1 : Pour la beauté du lieu et des voitures !

 

L'exposition des concept-cars prend ses quartiers aux Invalides, un lieu aussi magnifique que chargé d'histoire. L'espace d'exposition en tant que tel est toujours conçu par Jean-Michel Wilmotte, par ailleurs président du prestigieux jury du Festival, et il s'agit donc d'une opportunité de découvrir des véhicules traités comme des sculptures et non comme des voitures à vendre. Des sculptures élégantes, mais résolument modernes, la plupart des concept-cars portant une proposition environnementale (propulsion) et moderne (connectivité).

 

L'hôtel des Invalides, dont Louis XIV ordonna la construction par le biais d'un édit royal daté du 24 février 1670, est un monument historique remarquable à plusieurs niveaux, et abrite le musée de l'Armée, qui ne bénéficie pas du rayonnement qu'il mérite. Raison de plus pour y aller et en parler.

 

Raison n°2 : Par militantisme éclairé !

 

A l'heure où la Maire de Paris Anne Hidalgo et ses équipes lancent un concours d'idées reçues et d'approximations, pour dire le moins…, à propos de l'automobile et de son impact sur la pollution, il n'est ni saugrenu ni désagréable d'envisager d'assister à un événement automobile dans la capitale. Surtout quand cet événement se montre respectable et nuancé, avec une connotation culturelle affirmée. A ce propos, rappelons que la FFVE travaille actuellement sur un dossier relatif à la carrosserie pour inscrire les grandes heures de cette discipline au patrimoine immatériel de l'Unesco.

 

"Diviser par deux le nombre des voitures polluantes dans Paris", c'est au mieux un slogan, au pire une position dogmatique de la Mairie de Paris. Là où tout le monde souhaite une réflexion constructive sur les transports urbains et une meilleure gestion des flux. Personne n'est "pour" la pollution et la congestion urbaine. Personne n'est pour ne rien faire. Mais nous sommes nombreux à ne pas vouloir faire n'importe quoi.

 

Raison n°3 : Pour redécouvrir Leonardo Fioravanti !

 

Leonardo Fioravanti : voilà un designer à la fois brillant (quelle facilité pour trouver le galbe juste !) et complexe (les réflexions à l'œuvre dans les équilibres de la BB 512 par exemple), mais qui s'est finalement vu éclipsé par Pininfarina. Certes, ce n'est pas le premier, mais c'est une bonne occasion de (re)découvrir ce styliste dont la Dino de série s'est muée en icône, affolant les compteurs des ventes aux enchères.

 

En complément, le focus réalisé sur l'aérodynamisme, avec notamment l'incroyable Voisin C28, est prometteur. Au même titre que le lien tracé avec le design actuel (Aston Martin RB001, DS E-Tense, Renault TreZor, Toyota Setsuna, etc.) et futur (allez faire un détour dans les espaces occupés par Strate ou Créapole pour mesurer à sa juste valeur la qualité de nos écoles de design). 

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