Témoin à charte
(CNPA, FNAA et GNCR) ont finalement signé, au ministère des Finances, s'il vous plaît, une charte censée régir, voire améliorer pour les amateurs de simonie, les relations entre assureurs et réparateurs. Les articles se succèdent, récitation scolaire de bonnes intentions difficilement contestables, mais somme toute très convenues et peu constructives. "Compromis oblige, le très étoffé code de bonne conduite initialement proposé par les carrossiers s'est transformé en un énoncé de principes généraux qui nécessite de lire entre les lignes pour détecter quelques avancées", déplore la FNAA. Et encore, entre les lignes, c'est plutôt le vide…
Cette charte ne changera rien et il aurait fallu être bien naïf pour penser que les donneurs d'ordres
(ce n'est tout de même pas un hasard si on les appelle comme ça !) allaient, du haut de leur position de force, multiplier les concessions et les cadeaux. Pour les carrossiers, l'enjeu est ailleurs. Leur savoir-faire est précieux et maîtrisé, c'est acquis. Il leur reste à conquérir le savoir-faire commercial et à se regrouper, que ce soit en réseau ou sous une autre forme. C'est aussi ce que signifie la professionnalisation. Quand un donneur d'ordre dit 35 e, tout seul, vous aurez du mal à obtenir 38 même une charte à la main, tandis qu'à plusieurs centaines, les chances s'améliorent même si ça passe par quelques petits VR en trop.
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