Sursis pour le repreneur de Saab
Saab n’a pas encore passé l’arme à gauche. En cause, le répit accordé par un fournisseur qui ne cherche plus à faire statuer le tribunal de Vänersborg sur le sort de Nevs (National Electric Vehicle Sweden). Une véritable bouffée d’oxygène pour le repreneur chinois à la tête de Saab Automobile depuis juin 2012.
Ce fournisseur, LaboTest, a retiré sa notification de cessation de paiements suite aux projets présentés par Nevs qui mettraient en scène plusieurs partenaires et investisseurs. Les noms de l’Indien Mahindra et du Chinois Dongfeng reviennent avec insistance dans les médias suédois. Cela sonne comme le dernier avertissement pour le repreneur de la firme scandinave endetté à hauteur de 50 millions de couronnes (5,4 millions d’euros) envers ses fournisseurs, dont seulement 150000 (16320€) envers LaboTest, fabricant de matériel de test.
Chez Nevs, on reconnaît les difficultés sans pour autant être alarmiste. "Tous les fournisseurs vont être payés, je ne peux cependant pas dire quand", a affirmé le porte-parole de l’entreprise, Mikael Östlund. Preuve de sa bonne foi, Nevs continue de verser les salaires malgré ses carences financières.
Ainsi, Saab; tout auréolé de la reprise de sa production en décembre dernier, voit encore une fois son avenir menacé. Le 18 septembre prochain, le tribunal rendra son verdict et nous saurons si la firme de Trollhättan mourra (encore une fois).
En attendant des jours meilleurs, Saab n’offre aujourd’hui qu’un seul modèle, la berline 9-3 Aero Sedan, si emblématique des grandes années de gloire de la marque entre 1960 et 1990.
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