Skoda Kodiaq : bouleverser l’ordre établi
Le Kodiaq n’est pas le SUV le plus vendu de la gamme de Skoda, avec 105 900 unités en 2023, mais il n’en demeure pas moins un succès et sans doute un gros contributeur à la marge du constructeur tchèque. La première génération du Kodiaq, lancée en 2017, s’est écoulée à plus de 866 000 exemplaires, dont 137 000 en Allemagne, son principal marché, et 26 000 en France.
Cette première génération a ainsi représenté, en moyenne, 3 700 immatriculations par an dans l’Hexagone, avec un pic à 5 588 unités en 2019. Ce Kodiaq deuxième du nom fera-t-il aussi bien, voire mieux ?
L’avenir nous le dira, mais il apportera naturellement son écot aux ambitions de Skoda qui vise 3 % du marché français cette année, avec 50 000 mises à la route.
Le plein de technologies
Pour ce nouvel opus du grand SUV, une fois de plus, la montée en gamme de Skoda est visible, aussi bien au chapitre technologique que dans l’habitacle où les matériaux et les ambiances sont particulièrement soignés. Le Kodiaq peut notamment compter sur la suspension DCC+ avec ses amortisseurs à double valve. De quoi le rendre encore plus confortable ou un peu plus dynamique.
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L’ergonomie est également un point fort, car Skoda ne s’est pas lancé dans la chasse aux boutons. De plus, la liste des équipements est complète avec tous les assists possibles et une instrumentation totalement digitalisée avec, au centre, un écran de 13’’.
Sa capacité d’emport sera un autre atout avec un coffre de 910 l en version cinq places (60 % des ventes) et de 340 l en sept places (40 %). Sièges rabattus, le volume grimpe à 2 105 l !
Au chapitre des mécaniques, le saut générationnel est également visible. En effet, le Kodiaq s’essaye enfin à l’électrification. Le 1.5 TSI Hybrid 48 V fait office d’entrée de gamme avec ses 150 ch.
De quoi afficher, pour la version cinq places, une consommation moyenne, selon le cycle WLTP, comprise entre 5,9 et 6,6 l, soit 135 et 151 g/km de CO2. Skoda affirme que c’est 20 g/km de moins par rapport à la génération précédente.
Il faut aussi noter l’amélioration du Cx, passé de 0,32 à 0,28, dans le progrès global de l’efficience. Dans cette quête du gramme, la version TDI 150 ne fait pas mieux avec des émissions qui oscillent entre 139 et 155 g/km de CO2.
Il est donc logique, en France, que la part de ces deux moteurs s’annonce relativement proche, avec une grosse trentaine de pour cent pour chacun. Notons que la gamme sera rapidement complétée par une version TDI 193 quatre roues motrices. Une transmission qui a représenté, au niveau global, 60 % des transactions.
Première fois en PHEV
La version hybride rechargeable, une première pour le Kodiaq et dont les commandes viennent juste d’ouvrir, devrait s’adjuger entre 25 et 30 % des ventes dans l’Hexagone. Elle devrait continuer à séduire les professionnels qui sont impliqués dans 60 % des achats jusqu’ici.
À l’image des dernières productions du groupe VW, le Kodiaq iV (204 ch), reposant sur la plateforme MQB Evo, peut maintenant compter sur une "grosse" batterie de 25,7 kWh de capacité brute. Celle-ci offre plus de 100 km en mode électrique.
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De quoi aller croiser le fer, sans rougir, avec le Renault Espace et le nouveau Peugeot 5008, ainsi qu’avec son futur cousin qui va remplacer le VW Tiguan Allspace. Et même bouleverser l’ordre établi. Skoda a définitivement franchi un cap et cela se traduit aussi dans les tarifs. La gamme Kodiaq débute, pour l’heure, à 43 970 euros.
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