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Constructeurs

Résultat Peugeot : -9,7 % à travers le monde

Publié le 16 janvier 2009

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Peugeot publie ses résultats de l'année 2008, un exercice placé sous le signe de la "guerre de position et de mouvements" par Jean-Philippe Collin, directeur général de la marque. Au total, Peugeot aura immatriculé 1 613 000 véhicules à travers le monde, contre...
Peugeot publie ses résultats de l'année 2008, un exercice placé sous le signe de la "guerre de position et de mouvements" par Jean-Philippe Collin, directeur général de la marque. Au total, Peugeot aura immatriculé 1 613 000 véhicules à travers le monde, contre...
...1 786 000 un an auparavant (-9,7 %). En Europe de l'Ouest, ce phénomène de recul se veut plus accentué puisque la marque accuse – 11,4 %, à 1 084 000 unités. Point positif, Jean-Philippe Collin y souligne un maintien de la pénétration qui atteint 7,3 % (+0,1 point). Sur le seul territoire français, les ventes additionnées de VP et VUL permettent à Peugeot de stabiliser sa position (17 % de PDM) malgré une baisse de 1 % de ses immatriculations. Les VUL progressant de 1,5 % dans les volumes, soit 17,9 % de parts de marché (+ 0,3 point). A l'échelle mondiale, ces derniers totalisent 269 000 unités (+3,9 %).

Croissance à l'international

Durant l'année 2008, la marque Peugeot est parvenue à consolider sa présence hors d'Europe occidentale. Preuve en est, ses ventes ont crû de 13 % par rapport à 2007 et pèsent désormais pour 39,8 % des volumes totaux, soit davantage que les 38 % réalisés en Europe occidentale et les 22 % en France. "En 8 ans, les ventes hors d'Europe ont plus que doublé", se réjouit Jean-Philippe Collin. La palme du développement revenant à la filiale russe qui enregistre un gain de 83,47 % dans ses volumes, quand, dans le même temps, l'Amérique latine marque le pas en perdant 14 800 unités, à 166 400, et ce malgré une percée au Brésil (+5,1 %) et en Argentine (2,9 %). La filiale chinoise perd, elle, 17,2 %, à 77 000 unités.

Et Jean-Philippe Collin de conclure sur les perspectives d'avenir : "2008 a été une année difficile. Il est fort probable que 2009 le soit tout autant", avant de promettre un renforcement sur les segment B et M1, une gamme écologique étoffée (dont une 407 à 130 g de CO2/km) un plein effet du renouvellement de la gamme Vul, une maîtrise accrue des canaux de distribution et des coûts et, enfin, une poursuite de la dynamique internationale".

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