"Représenter 5 % du marché en 2011"

Journal de l’Automobile. Comment jugez-vous vos résultats de l’année écoulée ?
Jean-Paul Lempereur. Nous nous étions donné pour but d’approcher les 4,5 % de parts de marché, de manière à atteindre l’ambition de la marque qui est de représenter 5 % du marché en 2011, et qui est d’ailleurs un cap indispensable à la pérennisation de nos affaires. Nous n’y sommes pas. Au cumul, nous atteignons 4,10 % de pénétration en 2010. Ce qui représente une progression de nos volumes de 3,4 %, mais qui n’est pas dans le cadre de nos objectifs initiaux.

JA. L’objectif de pénétration est-il pour autant maintenu en 2011 ?
J-PL. Tout à fait. Opel prévoit un marché à 1 920 000 VN. Son ambition est donc d’écouler 96 000 véhicules cette année. Ceux qui seront gagnants en 2011, sont ceux qui auront du plan produit, mais aussi une vraie agressivité commerciale. Et sur ces deux points, Opel est d’accord avec nous. Or, nous pourrons compter sur l’Astra GTC, le nouveau Zafira, puis la petite “junior”. Cette mini-citadine d’image conçue pour concurrencer la Fiat 500, que nous attendons pour la toute fin d’année. Autant de produits porteurs en termes de volume comme de notoriété.

JA. Côté opérationnel, quels sont les points à améliorer en 2011 ? On a récemment parlé du traitement de la satisfaction ou encore du financement des stocks…
J-PL. Le réseau a beaucoup apprécié que la marque soit remise au centre des débats par General Motors Europe. Nous n’avons donc plus grand-chose à reprocher au constructeur, tout simplement parce qu’il nous écoute sur la plupart des points que nous soulevons. Et cela avec rapidité. Il est vrai que, compte tenu de sa source de financement, GMAC est plus cher que d’autres sur le portage de nos stocks. Mais GMAC ne se gave pas sur le dos du réseau. C’est un problème qui vient de l’origine des fonds et qui devrait s’améliorer cette année. Concernant le traitement des réclamations de nos clients, nous avons également été entendus. J’ai bon espoir que cela se solutionne rapidement et que ce service soit rapatrié en France très bientôt (N.D.L.R. : basé en Grande Bretagne, cette hot-line ne semblait pas répondre de manière idoine à l’intérêt que portent les distributeurs au bon traitement des réclamations).