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Constructeurs

"Regagner du terrain sur le dernier quadrimestre"

Publié le 30 octobre 2012

Par Armindo Dias
4 min de lecture
Jean-Luc Gérard, P-dg de Ford France - Avec les arrivées imminentes du B-Max, de la Fiesta restylée et du nouveau Kuga, Ford souhaite accaparer une part de marché de 5,5 % en VP au dernier quadrimestre 2012. Sur tout l’exercice, le constructeur mise sur une part de marché VP comprise entre 5,2 % et 5,3 %.
Jean-Luc Gérard, P-dg de Ford France - Avec les arrivées imminentes du B-Max, de la Fiesta restylée et du nouveau Kuga, Ford souhaite accaparer une part de marché de 5,5 % en VP au dernier quadrimestre 2012. Sur tout l’exercice, le constructeur mise sur une part de marché VP comprise entre 5,2 % et 5,3 %.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. A mi-septembre, comment l’activité de Ford France a-t-elle évolué ?
JEAN-LUC GERARD.
Le premier semestre a été très correct en termes de volume et de part de marché. Sur la période, nous avons enregistré une part de marché de l’ordre de 5,4 % ou 5,5 % en VP et nous avons maintenu un bon niveau d’activité en VUL. Les mois de juillet, août et septembre sont pour leur part nettement en retrait par rapport à l’année dernière en VP, ce recul s’expliquant surtout par le fait que nous n’avons pas réussi à reconstituer notre carnet de commandes sur deux trimestres consécutifs. Notre part de marché en VP s’élève donc aujourd’hui plutôt à 5,1 % ou 5,2 %. Côté VUL, elle est d’un peu plus de 4 %.

JA. Quelles ont été les principales tendances de votre activité depuis début 2012 ?
JLG.
Sans aucun doute, l’augmentation de la part des flottes. Mais cela ne doit rien au hasard. Nous nous attachons à nous développer sur ce segment de marché depuis déjà de très nombreuses années et notre gamme de véhicules répond toujours un peu plus aux attentes des professionnels, notamment dans le domaine du VUL. Et cela va continuer. Notre gamme de produits ne cesse en effet de s’étoffer, et ce, tant en VP qu’en VUL. Dans ce dernier domaine, il va notamment y avoir un dédoublement de la gamme Transit. Il ne faut pas oublier non plus la spécialisation de notre réseau avec, d’une part, des partenaires distributeurs qui répondent à un minimum de standards à respecter et, d’autre part, des partenaires distributeurs hyper spécialisés. Ces derniers évoluent dans le périmètre de Ford Utilitaires.

JA. Votre réseau parvient-il à s’en sortir malgré le contexte difficile ?
JLG.
Il souffre comme tous les autres. Cela étant dit, il reste solide, structuré, capitalisé, et il n’a pas une base de coûts fixes démesurée. Sa rentabilité n’en a pas moins fortement diminué entre la fin juin 2011 et la fin juin 2012, impactée par la forte baisse du marché VN et par le fait que cette baisse n’a pas été compensée par le marché VO. Tout ceci explique que la rentabilité du réseau soit passée de 0,8 % ou 0,9 % à la fin juin 2011 à seulement 0,2 % à la fin juin 2012. Il n’y a pas pour autant d’événements anormaux dans le réseau, notamment en matière de stocks. Il doit en revanche retrouver de la vigueur dans les services, un domaine dans lequel nous avons pas mal reculé. Ces derniers temps, nous avons constaté une certaine désaffection de l’ensemble des clients pour l’entretien au sein des réseaux. Mais les choses vont changer. Nous travaillons sur un plan destiné à nous permettre de regagner des parts de marché en matière de services.

JA. Quels sont les modèles qui seront disponibles dès cette année en France dans le cadre du vaste plan produits “Go Further Plan” ?
JLG.
D’ici à la fin de l’année, seront disponibles à la fois le B-Max, la Fiesta restylée, le nouveau Kuga et le Transit Custom. Le reste de la gamme Transit sera disponible au deuxième et au troisième trimestre 2013, et la nouvelle Mondeo et l’EcoSport au quatrième trimestre 2013. Tous ces éléments devraient nous permettre de regagner du terrain, et ce, dès 2012. Sur le dernier quadrimestre, nous aimerions d’ailleurs pouvoir afficher une part de marché d’environ 5,5 % en VP.

JA. Quels sont vos objectifs sur tout l’exercice ?
JLG.
Sur tout l’exercice, nous nous attendons à afficher une part de marché de 5,2 % à 5,3 % en VP, avec de 105 000 à 110 000 immatriculations (N.D.L.R. : cela représentera un recul de 13 % à 15 % par rapport à 2011). Côté VUL, avec environ 19 000 immatriculations (N.D.L.R. : + 2 % environ par rapport à 2011), nous devrions rester à une part de marché de l’ordre de 4 %. A noter aussi qu’en 2013, nous proposerons également la Focus électrique et la Mondeo hybride. Les volumes pour ces deux modèles ne devraient pas être très élevés, mais le succès de ces deux types de motorisations dépend encore de très nombreux paramètres.
 

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