RCI Banque entraperçoit le bout du tunnel
RCI Banque préfère ne pas annoncer de chiffres mais reste relativement serein quant à l'évolution de son activité au cours des prochains mois. "Nous pouvons considérer que le pire est derrière nous", estime Philippe Gamba, le président de RCI Banque (Ndlr : il prendra de nouvelles fonctions à compter du 5 octobre, la présidence de RCI Banque devant revenir à Dominique Thormann). Plusieurs éléments vont dans le sens d'une amélioration selon le responsable de la financière de la marque au losange, ce dernier considérant aussi avoir fait un bon premier semestre, RCI Banque ayant surtout cherché à piloter son coût du risque et à maîtriser le fameux ratio Return On Equity ou ROE sur la première partie de 2009. Son coût du risque s'est établit à 1,03 % et son ROE est passé de 15,1 % à 15,6 % entre la fin juin 2008 et la fin juin 2009 (hors éléments non récurrents). Au premier semestre, la production de la financière a reculé d'un peu plus de 17 % en volume et de près de 23 % en valeur (383 291 nouveaux dossiers ont été financés pour un montant global de 3,7 milliards d'euros). RCI Banque a en outre enregistré une érosion d'un peu plus d'un point de son taux d'intervention VN : il est passé de 30,2 % à 28,9 %. Rien d'étonnant donc si à la fin juin ses encours de financement clientèle ont reculé de 1,8 milliards d'euros, ses encours réseaux ayant baissé pour leur part de 1,1 milliard d'euros.
Des projets en Russie et en Turquie
Photo : Philippe Gamba, le président de RCI Banque.
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