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Constructeurs

Qui peut s’offrir le camping-car de ses rêves ?

Publié le 23 septembre 2005

Par Alexandre Guillet
4 min de lecture
15 % des ventes de véhicule de loisirs se font lors du Salon du Bourget qui débute le 24 septembre. L'occasion pour Viaxel, leader du financement sur ce marché, de tirer le portrait de l'acheteur-type. Il existe un monde où les distributeurs de véhicules imposent leur loi...

...aux constructeurs. Un monde multimarque où les distributeurs choisissent les modèles qu'ils estiment les plus vendeurs dans les catalogues des différents constructeurs et se réunissent en GIE pour négocier les prix d'achat. Un monde où la concurrence est rude entre distributeurs mais où les ventes progressent de 12 % cette année et les marges avoisinent les 15 % sur les véhicules (et de 50 % sur les accessoires). Ce monde c'est celui du véhicule de loisirs. Un monde en effervescence à la veille de l'événement le




FOCUS

Le marché du véhicule de loisirs *


  • Camping-car neuf : 19 838 immats (+ 12 %)
  • Camping-car d'occasion : 31 834 immats (+ 13 %)
  • Parc : 200 000 unités
  • Caravane neuve : 10 875 immats (+ 6 %)
  • Parc : plus d'un million d'unités
  • Mobil-Home : entre 20 000 et 22 000 ventes par an * d'août 2004 à juillet 2005
  • plus important de l'année, le Salon du Bourget. "Entre le 24 septembre et le 2 octobre, c'est 15 % des ventes de l'année qui sont réalisés, explique Jean-Philippe Girardot, responsable de ce marché chez Viaxel. Et l'ensemble des Salons assure la moitié des ventes". L'établissement financier profite de cette occasion pour lancer sa nouvelle marque, Viaxel Loisirs, qui reprend l'activité de Finalion et de Viaxel (lire encadré). L'établissement se targue par ailleurs d'avoir signé avec trois constructeurs : "Nous allons gérer le crédit fournisseur pour trois marques, comme nous le faisons pour Honda et Kia (depuis septembre) dans l'automobile. Cela nous aidera à approcher les distributeurs pour faire notre métier, du financement sur le lieu de vente", poursuit-il. Le lancement de Viaxel Loisirs s'accompagnera d'une nouvelle offre comprenant produits et tarifications spécifiques, ainsi qu'une opération spéciale Salon : 300 euros d'accessoires offerts pour tout financement, une façon de faire plaisir à la fois au distributeur et à l'acheteur.

    Le camping-car du retraité

    Qui est-il d'ailleurs cet acheteur de véhicules de loisirs ? Viaxel a tenté d'en faire un portrait fidèle grâce aux informations




    FOCUS

    Gare aux stocks surévalués

    Comme dans l'automobile, la vente d'un camping-car ou d'une caravane est souvent assortie d'une reprise. "Mais, certains véhicules restent sur stock parfois 5 ans. Les distributeurs doivent faire très attention à la dépréciation de leur stock VO", prévient Jean-Philippe Girardot, responsable de Viaxel Loisirs.
    tirées de 20 000 dossiers de financement, en prenant soin de distinguer l'acheteur de camping-car de l'acheteur de caravane. Le premier est un couple (85 % des cas) d'un âge moyen de 53 ans. Retraité (29 % des cas) ou cadre (21 %), le foyer dispose d'un revenu mensuel confortable (2 500 euros de moyenne). D'autant plus confortable, qu'il n'est pas grevé par un loyer : le couple est propriétaire de son logement (72 % contre 55 % pour la population française). N'ayant plus d'enfants à charge (dans 65 % des cas), le couple peut donc se faire plaisir en investissant dans ce qui va devenir sa résidence secondaire, son camping-car, dont le prix moyen flirte avec les 47 000 euros, soit 17 % de plus qu'en 2001 (avec l'augmentation constante des équipements). La moitié des acheteurs prennent un crédit, dont la moitié sur le lieu de vente. Selon les données Viaxel, les acheteurs consacrent près de 16 % de leur revenu mensuel à cet investissement (financé à 73 %) sur une durée moyenne de 10 ans.

    La caravane de l'ouvrier

    La caravane touche une clientèle plus jeune et moins aisée. L'âge moyen se situe en effet à 47 ans et les ouvriers deviennent majoritaires avec 31 % des achats (41 % pour les caravanes d'occasion). Le revenu s'est naturellement réduit, à 1 900 euros par mois, pour correspondre à un prix d'achat moyen de 18 000 euros. Supportant des charges plus importantes (loyers, enfants), le couple ne peut consacrer que 13 % de son revenu mensuel à son achat qu'il finance à 77 % sur une durée de 6,5 ans.


    Xavier Champagne

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