PSA/GM : un pont suspendu
Si un accord entre deux groupes de cette envergure est naturellement significatif, il convient de ne pas en tirer de conclusions hâtives et de se garder de jugements péremptoires. En effet, la construction d’une grande alliance ne peut s’envisager qu’à moyen terme et reste, pour l’heure, une hypothèse riche en variables, y compris exogènes.
D’un point de vue stratégique, l’accord semble plus favorable à PSA, ce qui explique aussi la prise de participation de GM dans le groupe français, sans réciprocité. Rappelons que la capitalisation boursière du groupe américain est dix fois supérieure à celle du français.
Tout d’abord, comme l’indique une note récente des experts du CIC Securities, PSA Peugeot Citroën n’avait pas le choix, “de plus en plus isolé et ne bénéficiant pas de la taille critique suffisante”. Le groupe a longtemps privilégié une politique de collaborations stratégiques ponctuelles (Ford, BMW, Toyota…), mais la crise, associée au problème des surcapacités et à l’offensive de certains concurrents en Europe (les groupes Volkswagen et[...]
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour accéder à la totalité de l'article abonnez-vous.
Déjà abonné ? Connectez-vous
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.