Près d’un milliard d’euros réclamé à Daimler par des investisseurs
5 ans après le Dieselgate, les constructeurs impliqués paient encore les pots cassés. Daimler en apporte une nouvelle fois la preuve : plus de 200 investisseurs lui réclament près d’un milliard d’euros - 896 millions précisément - de dommages et intérêts. Motif : ils estiment que constructeur a « caché aux marchés l’utilisation de logiciels illicites dans ses voitures diesel et les risques de coûts qui y étaient associés. »
Fonds de pension, compagnies d’assurance et banques, basés dans l'Union européenne, en Amérique du Nord, en Asie et en Australie, sont autant de requérants estimant qu’ils « ont payé les actions trop cher et [que] Daimler est responsable », expliquent Andreas Tilp, l’un des avocats allemands. Les questions communes à plusieurs dossiers seront traitées dans une procédure groupée devant le tribunal régional de Stuttgart, dont la première audience pourrait avoir lieu avant l'été 2020.
Des requêtes « infondées », selon Daimler
La réponse de Daimler ne s’est pas faite attendre : une porte-parole de l'allemand a qualifié ces requêtes d' « infondées » précisant l'intention du groupe de "contester avec tous les moyens juridiques à notre disposition" ces accusations.
L’addition pourrait en tout cas une nouvelle fois s’alourdir pour Daimler, qui, pour mémoire, a déjà été condamné, fin septembre 2019, à s’acquitter de 870 millions d’euros d’amendes par la justice allemande pour avoir mis sur le marché des véhicules diesel qui ne respectaient pas les normes légales sur les émissions polluantes.
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