Pour 10 milliards d'euros !
et sans doute l'attentisme de beaucoup d'autres - les jeux n'étant encore faits. Pour les constructeurs, frappés au coeur de leur monopole quasi officiel, cette mesure n'entraînerait pas de baisse de prix significative, nuirait à la traçabilité des pièces et favoriserait la contrefaçon. En conséquence, la sécurité des automobilistes serait bradée ! Côté distribution et réparation indépendantes, l'argumentation s'articule autour des mêmes éléments, seules les conclusions divergent. En clair, grâce à cette libéralisation, non seulement le consommateur bénéficierait des effets de la concurrence tant au niveau des prix qu'à celui des services, tandis que la lutte contre la contrefaçon trouverait de nouvelles alliances et une meilleure identification des produits. La libéralisation des pièces, en effet, ne se fera pas sans conditions et peu importe où l'on fabrique du moment qu'on le fasse en fonction du cahier des charges des constructeurs, et de leurs spécifications. Et qui mieux que les équipementiers, les constructeurs, les distributeurs et les réparateurs de pièces à l'origine de la production et au fait de la commercialisation peut créer un rempart contre la copie et le danger que représentent ces pièces ? Un marché de 10 milliards d'euros s'impose donc, seul, comme argument.
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