Pariss se dévoile

Sa présentation à la presse est programmée pour aujourd'hui, 28 septembre. Bien que ses influences stylistiques soit initialement britanniques et japonaises, la Pariss a sans conteste des allures d'Opel GT. Inattendue, elle vient gonfler les rangs des véhicules électriques et confirme le savoir-faire à la française.

Ce roadster de 3,60 m de long développe une puissance 100 kW pour un poids total de 750 kg, selon les données des ingénieurs. Les batteries lithium-ion envoient la puissance à deux moteurs synchrones situés sur les trains avant et arrière du véhicule qui abat le 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes et qui affiche surtout une autonomie de 200 km.

A l'origine de ce projet, 15 associés venant de tous horizons et réunis en une société ad hoc. "Chacun a apporté ses compétences, ce qui fait l'originalité de ce montage", souligne Damien Biro, dirigeant d’Ecomobilys et initiateur du programme Pariss. "Au Mondial, nous présentons un prototype fonctionnel très proche de la version définitive. La voiture passera les tests d'homologation durant l'hiver et sera prête à être commercialisée à partir du salon de Genève", promet l'entrepreneur.

Annoncée à 60 000 euros

Son usine de 2 000 m² est installée à Calais (62). C'est en ces lieux que la Pariss devrait être assemblée de manière artisanale. "L'atout de cette voiture est le niveau personnalisation", avance Damien Biro. Il résiderait surtout dans son approche industrielle. En effet, la Pariss exploite des technologies et éléments éprouvés, tels que les batteries fournies par E4V, équipementier de la Mia Electric notamment. "Nous avons limité les coûts de R&D", se félicite le responsable.

Cela permet à la Pariss de conserver un tarif encore dans les limites du raisonnable, à 60 000 euros, selon les prévisions du constructeur. Reste un point à régler : la distribution. Parmi les co-associés, "certains ont des pistes, nous envisageons toutes les solutions", affirme Damien Biro. Il évoque des partenariats soit avec des spécialistes du VE, soit avec des acteurs du luxe et de l'artisanat. D'un point de vue personnel, la deuxième solution aurait ses faveurs.