Panasonic doit vendre pour acheter !

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Panasonic devrait ainsi vendre plus de 20 % des 40 % qu'il détient au capital de la société Panasonic Electric Vehicle Energy (PEVE), créée et détenue conjointement depuis une douzaine d'années avec Toyota. Telle est la demande des autorités du commerce loyal chinoises, ayant pointé du doigt la possible position dominante, nuisible à la saine concurrence dans le domaine des batteries nickel-métal-hydrure, actuellement utilisées pour certaines automobiles hybrides. Pour les mêmes motifs, sur certains marchés, Sanyo, qui cherche le rapprochement avec Panasonic, s'est aussi résolu à abandonner quelques activités, notamment deux unités de production de différents types de batteries rechargeables à une filiale de son compatriote Fujitsu, sur requête des autorités de la concurrence des Etats-Unis, du Japon, d'Europe et de Chine. Sans quoi l'absorption par Panasonic restait inenvisageable. Les deux sociétés, désormais lavées de tout soupçon monopolistique, peuvent donc enfin aller de l'avant. Panasonic ouvre donc son offre publique d'achat (OPA) amicale sur Sanyo, espérant disposer de la majorité des titres d'ici au 7 décembre.