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Opel Grandland : la bonne synthèse

Publié le 18 octobre 2024

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
En basculant sur la plateforme STLA Medium de Stellantis, le nouvel Opel Grandland est disponible en hybride léger, rechargeable et 100 % électrique. De quoi prendre un nouveau départ sur un segment toujours plus concurrentiel.
Opel Grandland
En attendant la batterie de 97 kWh, les deux variantes électriques de l’Opel Grandland proposent entre 523 km (73 kWh) et 582 km (82 kWh) d’autonomie. ©Opel

Dans la galaxie Stellantis, c’est aujourd’hui Opel qui renouvelle son SUV compact : le Grandland. Comme ses cousins, les Peugeot 3008 et 5008, l’allemand repose maintenant sur la plateforme STLA Medium du groupe.

 

Il est ainsi disponible, ou le sera bientôt, en hybride léger, hybride rechargeable et 100 % électrique. Toutes ces versions seront produites dans l’usine allemande d’Eisenach où le constructeur a investi 130 millions d’euros pour, notamment, intégrer un atelier d’assemblage de batteries.

 

Le premier modèle avec des cellules ACC

 

Le Grandland est d’ailleurs le premier modèle Stellantis à accueillir des cellules venant de l’usine ACC de Douvrin (62). Elles constituent la batterie de 82 kWh qui permet d’offrir une autonomie WLTP de 582 km. Le SUV est aussi disponible avec une batterie de 73 kWh (523 km) dont les cellules sont fournies par BYD.

 

Malgré une longueur de 4,65 m, le Grandland ne proposera pas de version sept places. ©Opel

 

Dans les deux cas, le SUV cache un moteur de 213 chevaux dont la puissance et le couple peuvent être modulés en fonction du mode de conduite. Il y en a trois (Eco, Normal et Sport) offrant respectivement 160, 180 et 213 chevaux. La régénération peut aussi être réglée. Véhicule électrique oblige, le Grandland cuvée 2024 se montre silencieux. Et très confortable aussi.

 

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Contrairement à la version hybride, il bénéficie d’un train arrière multibras et d’amortisseurs à double valve. L’hybride 48 V de 136 ch souffre de la comparaison, mais peut compter une consommation moyenne annoncée de 5,5 l, soit 124 g/km de CO2.

 

Les premières livraisons françaises de ces trois propositions sont attendues pour début décembre 2024. La gamme hybride débute à 37 000 euros et celle des électriques à 42 490 euros. En début d’année 2025 viendra s’ajouter la variante PHEV de 195 chevaux (41 990 euros) qui embarquera une batterie de 17,9 kWh lui permettant d’afficher une autonomie électrique théorique de 87 km et des émissions de CO2 oscillant entre 19 et 20 g/km.

 

Ensuite, durant le premier semestre 2025, les versions électriques quatre roues motrices et longue autonomie (97 kWh ; environ 700 km d’autonomie) viendront compléter l’offre.

 

Seulement disponible en cinq places

 

Au chapitre du style, contrairement à son cousin 3008 qui a fait sa révolution avec sa silhouette de coupé, l’Opel conserve une ligne de SUV classique. Les designers d’Opel ont toutefois fait évoluer la signature du modèle en inaugurant le Vizor 3D.

 

L’habitacle est au diapason en mariant la modernité nécessaire sans oublier d’être pratique. On retrouve un écran central pouvant atteindre 16'', un autre pour l’instrumentation de 10'' ou encore un affichage tête haute.

 

Les premières livraisons du nouvel Opel Grandland en France sont attendues pour décembre 2024. ©Opel

 

Long de 4,65 m (17 cm de plus que la génération précédente), il ne proposera toutefois pas une troisième rangée de sièges. La configuration sept places chez Opel sera disponible sur le futur Frontera hybride, un jumeau technique du Citroën C3 Aircross. Il y a aussi les Zafira Life qui peuvent même proposer encore plus de places.

 

Le Grandland profite donc de sa taille généreuse pour offrir de l’espace à bord et un volume de coffre important avec 550 litres, pouvant même grimper à 1 645 litres une fois les sièges rabattus.

 

Ainsi armé, le Grandland entame une nouvelle carrière avec de l’ambition grâce à sa silhouette et à sa large palette de motorisations. En plus d’être aujourd’hui l’étendard de la gamme Opel, il aura aussi la responsabilité de "faire tourner" l’usine d’Eisenach, puisqu’il est le seul modèle à y être fabriqué pour l’heure.

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