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Opel Astra : le retour de l'éclair

Publié le 17 juin 2022

Par Christophe Bourgeois
4 min de lecture
L’Astra sauvera-t-elle Opel de la sinistrose ambiante que la marque connaît sur le marché français ? On l’espère. Elle affiche, en effet, de belles qualités, empruntées à la Peugeot 308, tout en ayant son propre caractère.

Après le Mokka, Opel re­vient sur le devant de la scène avec cette sixième génération d’Astra, une appellation synonyme de voiture compacte chez la marque allemande depuis 1991. D’une longueur totale de 4 374 mm, l’Astra, qui repose sur la plateforme de la Peugeot 308 et de la DS 4, avec qui elle partage le même site de pro­duction à Rüsselsheim (Allemagne), a grandi en longueur de 13 mm, mais offre une garde au sol et une garde au toit, respectivement abaissées de 12 et 15 mm. Ces nouvelles cotes lui donnent un air plus racé, renforcé par un long capot, une denrée devenue rare sur les voitures actuelles.

 

Dans l’habitacle, on découvre rapi­dement les économies d’échelle réa­lisées par Stellantis. Tout le bas de la planche de bord, ainsi que la console centrale entre les deux sièges sont quasi identiques à ce que propose la cousine française et le mobilier est de qualité moyenne. L’Astra dispose de deux grands écrans (Pure Panel) dont celui au centre de la planche de bord est orienté vers le conducteur. L’interface est identique à celle des récentes productions de l’ancienne entité PSA. Le coffre affiche un vo­lume de 422 l qui passe à 352 l sur les versions hybrides.

 

Des blocs essence, Diesel et PHEV

 

Opel reprend également une partie des motorisations de la Peugeot 308. Sa gamme intègre le 3 cylindres 1.2 turbo essence décliné en deux ver­sions, 110 et 130 ch et le 4 cylindres 1.5 diesel de 130 ch, les deux dernières puissances étant disponibles égale­ment avec une boîte automatique. La gamme est complétée par le moteur hybride rechargeable 1.6 turbo essence développant une puissance combinée de 180 ch. A noter que la version de 225 ch n’est pas disponible au cata­logue.

 

 

Comme sur la Peugeot, l’hy­bridation offre une certaine sérénité, suffisante pour se sortir de n’importe quelle situation et la boîte automatique à huit rapports s’avère discrète. Ques­tion confort et comportement, l’Astra dispose de ses propres réglages, ce qui en fait une voiture plus ferme à tous les égards. La direction, très assistée, est agréable en conduite coulée, un peu moins dès que l’on force le rythme.

 

Une Astra 100 % électrique en 2023

 

Reste le point noir et qui n’est pas né­gligeable, car c’est en soi la raison d’être d’un véhicule hybride : la consomma­tion. Si Opel communique sur une autonomie en 100 % électrique jusqu’à 60 km, nous n’avons pas réussi lors de nos essais, réalisés sur un parcours mixte, à faire plus qu’une trentaine de kilomètres.

 

Et une fois que la bat­terie de 12,4 kWh est déchargée, les consommations s’envolent. Difficile de faire moins de 7 l/100 km et sur l’autoroute, si vous avez un brin le pied lourd, l’Astra deviendra très gour­mande avec, au programme, des arrêts -très- fréquents à la station‑service, car le volume du réservoir d’essence n’est que de 42 l. La consommation officielle de 1,1 l/100 km est donc uto­pique pour ne pas dire autre chose.

 

Une déclinaison break, qui affiche un volume jusqu’à 1 600 l, arrive prochai­nement et une 100 % électrique sera commercialisée en 2023.

 

La gamme est composée de six finitions dont une dédiée aux entreprises, appelée Elegance Business. Question tarif, l’Opel Astra commence à 25 050 eu­ros (30 700 euros pour la dotation Elegance Business) et explose jusqu’à 43 700 euros pour la version de notre essai qui, avec les options incluses, dé­passait les 46 000 euros.

 

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