Opel Astra : le retour de l'éclair
Après le Mokka, Opel revient sur le devant de la scène avec cette sixième génération d’Astra, une appellation synonyme de voiture compacte chez la marque allemande depuis 1991. D’une longueur totale de 4 374 mm, l’Astra, qui repose sur la plateforme de la Peugeot 308 et de la DS 4, avec qui elle partage le même site de production à Rüsselsheim (Allemagne), a grandi en longueur de 13 mm, mais offre une garde au sol et une garde au toit, respectivement abaissées de 12 et 15 mm. Ces nouvelles cotes lui donnent un air plus racé, renforcé par un long capot, une denrée devenue rare sur les voitures actuelles.
Dans l’habitacle, on découvre rapidement les économies d’échelle réalisées par Stellantis. Tout le bas de la planche de bord, ainsi que la console centrale entre les deux sièges sont quasi identiques à ce que propose la cousine française et le mobilier est de qualité moyenne. L’Astra dispose de deux grands écrans (Pure Panel) dont celui au centre de la planche de bord est orienté vers le conducteur. L’interface est identique à celle des récentes productions de l’ancienne entité PSA. Le coffre affiche un volume de 422 l qui passe à 352 l sur les versions hybrides.
Des blocs essence, Diesel et PHEV
Opel reprend également une partie des motorisations de la Peugeot 308. Sa gamme intègre le 3 cylindres 1.2 turbo essence décliné en deux versions, 110 et 130 ch et le 4 cylindres 1.5 diesel de 130 ch, les deux dernières puissances étant disponibles également avec une boîte automatique. La gamme est complétée par le moteur hybride rechargeable 1.6 turbo essence développant une puissance combinée de 180 ch. A noter que la version de 225 ch n’est pas disponible au catalogue.
Comme sur la Peugeot, l’hybridation offre une certaine sérénité, suffisante pour se sortir de n’importe quelle situation et la boîte automatique à huit rapports s’avère discrète. Question confort et comportement, l’Astra dispose de ses propres réglages, ce qui en fait une voiture plus ferme à tous les égards. La direction, très assistée, est agréable en conduite coulée, un peu moins dès que l’on force le rythme.
Une Astra 100 % électrique en 2023
Reste le point noir et qui n’est pas négligeable, car c’est en soi la raison d’être d’un véhicule hybride : la consommation. Si Opel communique sur une autonomie en 100 % électrique jusqu’à 60 km, nous n’avons pas réussi lors de nos essais, réalisés sur un parcours mixte, à faire plus qu’une trentaine de kilomètres.
Et une fois que la batterie de 12,4 kWh est déchargée, les consommations s’envolent. Difficile de faire moins de 7 l/100 km et sur l’autoroute, si vous avez un brin le pied lourd, l’Astra deviendra très gourmande avec, au programme, des arrêts -très- fréquents à la station‑service, car le volume du réservoir d’essence n’est que de 42 l. La consommation officielle de 1,1 l/100 km est donc utopique pour ne pas dire autre chose.
Une déclinaison break, qui affiche un volume jusqu’à 1 600 l, arrive prochainement et une 100 % électrique sera commercialisée en 2023.
La gamme est composée de six finitions dont une dédiée aux entreprises, appelée Elegance Business. Question tarif, l’Opel Astra commence à 25 050 euros (30 700 euros pour la dotation Elegance Business) et explose jusqu’à 43 700 euros pour la version de notre essai qui, avec les options incluses, dépassait les 46 000 euros.
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