“No figures”
"No figures", "Pas de chiffres".Si, il y a naturellement ceux de l'année 2009, année de tous les dangers dont l'industrie automobile semblerait s'être plutôt bien tirée. "Semblerait", car la crise s'est tout de même révélée brutale sur des marchés aussi importants...
...que les Etats-Unis, la Russie, l'Espagne ou le Royaume-Uni par exemple. A l'inverse, la Chine a surpris avec une croissance beaucoup plus soutenue que prévu. Et les principaux pays européens ont bien profité des béquilles taillées à la hâte par les gouvernements.
Artificiellement ou non, qu'importe, l'activité a été sauvée, les volumes sont là. Les états ont aidé, pseudo-nationalisé si nécessaire. La concentration est bel et bien en marche, le plus souvent cachant son nom faute de cash. Reste donc à savoir ce que nous réserve 2010, toutes les trésoreries étant affaiblies. Et l'incertitude de devenir sésame. En effet, si tout le monde veut gagner des parts de marché, c'est aussi "Pas de chiffres", "No figures".
A l'instar de ma consœur de L'Expansion, j'aime beaucoup ce bon mot de Churchill : "Je ne crois pas aux prévisions sauf si je les ai falsifiées moi-même". Pour le marché français, les analystes tablent sur un retrait des ventes de l'ordre de 8 %. Rien d'insurmontable. En fait, le problème et les défis se déplacent. Comment compenser la perte de valeur d'un mix tiré vers le bas ? Comment ne pas s'enferrer jusqu'à l'absurde dans une violente guerre des prix ? Comment se prémunir contre un risque de faillites qui va grandissant ? Enfin et surtout, comment comprendre ce consommateur et ses nouveaux modes qu'on a pourtant jamais autant profilés ?
2010 annonce donc des joutes commerciales à la fois stratégiques et sans merci. Ceux qui ont des ressources ont des inquiétudes de circonstances, mais les autres relèvent presque du pari pascalien.
Artificiellement ou non, qu'importe, l'activité a été sauvée, les volumes sont là. Les états ont aidé, pseudo-nationalisé si nécessaire. La concentration est bel et bien en marche, le plus souvent cachant son nom faute de cash. Reste donc à savoir ce que nous réserve 2010, toutes les trésoreries étant affaiblies. Et l'incertitude de devenir sésame. En effet, si tout le monde veut gagner des parts de marché, c'est aussi "Pas de chiffres", "No figures".
A l'instar de ma consœur de L'Expansion, j'aime beaucoup ce bon mot de Churchill : "Je ne crois pas aux prévisions sauf si je les ai falsifiées moi-même". Pour le marché français, les analystes tablent sur un retrait des ventes de l'ordre de 8 %. Rien d'insurmontable. En fait, le problème et les défis se déplacent. Comment compenser la perte de valeur d'un mix tiré vers le bas ? Comment ne pas s'enferrer jusqu'à l'absurde dans une violente guerre des prix ? Comment se prémunir contre un risque de faillites qui va grandissant ? Enfin et surtout, comment comprendre ce consommateur et ses nouveaux modes qu'on a pourtant jamais autant profilés ?
2010 annonce donc des joutes commerciales à la fois stratégiques et sans merci. Ceux qui ont des ressources ont des inquiétudes de circonstances, mais les autres relèvent presque du pari pascalien.
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