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Constructeurs

Londres veut renforcer les taxes sur les automobilistes

Publié le 27 août 2018

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Selon les informations du Financial Times, Londres souhaite durcir son accès aux véhicules polluants via une nouvelle taxe. La capitale souhaite aller plus loin dans le quartier de la City où la circulation dans certaines rues serait réservée aux électriques et hybrides.
Londres souhaite créer dès avril 2019 une zone à très faibles émissions pour faire payer les véhicules les plus polluants.

 

Londres n’est pas vraiment réputée pour être auto friendly. La capitale tient cette réputation de la mise en place dès 2003 d’un péage urbain, dit "la Congestion Charge", et ce, afin de limiter le trafic. Ce sont ainsi 21 km2, soit 3 % de l’agglomération qui sont concernés par cette mesure. Avec des résultats mitigés, selon un rapport de l’Ademe : l’impact sur le trafic routier a certes reculé de 16 % sur les cinq premières années, mais a ensuite repris de plus bel, en raison de l’augmentation de l’activité dans la ville. Aussi, l’impact de la mesure de la qualité de l’air a été qualifié de "difficile à démontrer", selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

 

Aujourd’hui, les autorités locales songent donc à aller encore plus loin. Selon le Financial Time, le maire de Londres, Sadiq Khan, souhaiterait créer dès avril 2019 des ULEZ (Ultra Low Emissions Zones), zones à très faibles émissions. Pour y circuler, les véhicules les plus polluants seraient soumis à une taxe de 14 euros. Cette initiative, qui ne concernerait dans un premier temps que la capitale, serait déployée deux ans plus tard à la banlieue londonienne. L’addition serait donc salée pour les Londoniens sachant que la Congestion Charge du péage urbain s’élève déjà à 13 euros

 

Des mesures encore plus draconiennes pour La City

 

Il existe un quartier dans Londres où la pollution préoccupe encore plus qu’ailleurs : il s’agit du quartier d’affaire de La City. En juillet, le maire avait d’ailleurs qualifié la situation de "crise sanitaire publique". La City, qui serait logiquement concernée par cette zone à très faibles émissions, envisage également de tester un prix des places de parking proportionnel aux niveaux d’émissions des véhicules.

 

En complément, les autorités locales pourraient mettre en place une initiative inédite en Europe : l’interdiction de la circulation des véhicules thermiques dans certaines rues de La City les plus touchées par la pollution, telles que Upper et Lower Thames ou encore Beech Street. Seuls les modèles électriques et hybrides dont les émissions ne dépasseront pas 75 g/km pourraient ainsi circuler dans ces rues.

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