Ligier
Ligier, pour beaucoup d'entre nous, c'est avant tout un nom qui fleure bon la Formule 1. Mais la société crée par Guy Ligier s'est aussi lancée en 1980 dans la production de voitures sans permis. Depuis, la firme auvergnate,...
...à présent dirigée par Philippe Ligier, s'est hissée au deuxième rang du marché français. Ce succès, qui a permis le récent rachat de Microcar, elle le doit à son fer de lance, la X-Too. Une auto classique, mais bien née et qui n'a jamais cessé d'évoluer. Presque cinq ans après son lancement, elle constitue d'ailleurs toujours le cœur de l'offre Ligier. La X-Too S se charge de l'entrée de gamme, restant sous la barre fatidique des 3 mètres de longueur. Cela dit, comme toutes ses congénères s'affichant à moins de 10 000 euros, l'équipement de série s'avère des plus dépouillé. Il ne faut pas espérer à ce prix vitres électriques ou verrouillage centralisé. Au fond, peu importe : à l'instar de l'automobile, ces versions ont pour seul but d'attirer le chaland. D'ailleurs, Ligier réalise comme tous ses concurrents plus de 90 % de ses résultats grâce à ses hauts de gamme. Un ton au dessus, la X-Too R est donc la "star" maison. Un peu plus longue (3,03 m), elle dispose d'un coffre plus spacieux et gagne nettement en équipement dès la finition Prestige (antibrouillards, glaces électriques, radio CD…). La Sport, elle, se dote de l'aide au stationnement arrière ou des rétroviseurs dégivrants couplés avec la lunette arrière. Mais chez Ligier, la plus grosse exclusivité se niche sous le capot. En effet, la marque a mis en place un partenariat avec Lombardini, le motoriste le mieux établi dans le métier. Cela a permis à la X-Too de disposer dans un premier temps du Progress, une évolution plus silencieuse du bicylindre Focs bien connu. Et surtout, depuis la fin de l'année dernière, du tout nouveau moteur LDW 442 CRS, baptisé DCI chez Ligier. Cette fois, il s'agit d'une véritable révolution. En effet, le fabricant italien fait bénéficier en exclusivité la X-Too R du premier bloc entièrement développé et pensé autour de l'application "voiture sans permis". Une mécanique à rampe commune à la fois plus légère, nettement plus silencieuse et acceptant des régimes de rotation plus élevés. En termes d'agrément, un bref roulage avec l'une de ces autos nous confirme le gain très important effectué par ce moteur. On peut d'ores et déjà en déduire que l'ensemble de la concurrence risque de venir au Lombardini à rampe commune, à commencer par ceux qui se sont détournés de la marque italienne ces dernières années ! Par ailleurs, ce bref panorama de la gamme Ligier ne saurait être complet sans évoquer le dérivé break de la X-Too, l'Optimax. Ce concurrent de l'Aixam Crossline se situe par sa vocation entre les berlines classiques et les purs utilitaires. Ces derniers étant représentés aussi dans la gamme sous la forme du camion X-Pro, produit par l'italien Casalini pour Ligier. N'oublions pas pour conclure le cabriolet à toit démontable Be Two-Be Up, engin de plage dépouillé à bas prix (7 950 euros).
Photo : Ligier Optimax
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