Licenciements = hausse des cours
...au plus haut et en progression de près de 10 %. Il faut dire que le constructeur vient d'annoncer les meilleurs résultats de son histoire, un chiffre d'affaires de 19,5 milliards d'euros et un résultat net qui a presque triplé, à 462 millions d'euros.
Mais les marchés mondiaux américains et européens ont, eux aussi, effectué des performances positives et ce, suite à l'annonce de nombreux plans de licenciements.
Le nouveau patron de DaimlerChrysler, Dieter Zetsche, bien connue pour ses qualités de gestionnaire, mais aussi pour ses plans d'action drastiques, a ainsi annoncé la suppression de 20 % des effectifs de la compagnie, soit 6 000 postes. Ce plan social qui aura lieu sur 3 ans et vise les employés administratifs du constructeur permettra ainsi une réduction des coûts de 1,5 milliard d'euros par an. Cette cure d'austérité a permis à l'action de gagner plus de 9 % en une semaine et de nombreux bureaux d'analyses comme Warburg and Co ou Hypovereinsbank ont passé leurs recommandations à l'achat sur le titre.
Même scénario chez Ford puisque le numéro deux américain a annoncé une suppression de 30 000 emplois ouvriers en Amérique du Nord et des capacités réduites d'un quart. Ces suppressions s'ajoutent ainsi aux 4 000 décidées durant l'été dernier et qui seront effectives au premier trimestre 2006. Bien qu'attendu suite à des fuites dans la presse durant les deux derniers mois, ce plan de redressement a été très bien accueilli à Wall Street. Par ailleurs, la compagnie a annoncé pour les comptes du quatrième trimestre, un résultat net en forte croissance. L'action prend 9,5 % sur la semaine.
Les résultats trimestriels n'ont cependant pas été bénéfiques pour tout le monde, et certainement pas pour GM. Le constructeur américain a enregistré une perte de 8,6 milliards de dollars sur l'année 2005 et l'action continue sa chute (- 5 % sur la semaine).
L'action Volkswagen pour sa part affichait une des plus fortes hausses de la Bourse de Francfort suite à une rumeur de marché faisant état d'une très prochaine augmentation de Porsche dans le capital de la compagnie, celle-ci détenant déjà une participation de 19 %.
Certains analystes jugent ce scénario probable au vu de la récente amélioration de la conjoncture économique en Allemagne.
Plus de peur que de mal pour Fiat cette semaine après l'annonce de plusieurs banques de vendre leurs participations dans la compagnie italienne. Cela a bien entendu surpris le marché, mais les investisseurs ont retrouvé ces derniers mois confiance dans l'action, à l'image de l'agence de notation Fitch qui vient de changer sa perspective de cours de "négative" à "stable".
Clem Chambers, Du nouveau sur le site ADVFN
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directeur général d'ADVFN
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