L’Europe de l’Est s’enlise aussi
Comme en témoignent les dernières statistiques publiées par Jato, la zone "Europe de l'Est et Centrale" continue de s'enfoncer dans la crise. Au 3e trimestre, ce marché affiche un recul de 32 % des immatriculations pour...
...un retrait de près de 30 % depuis le début de l'année. Skoda garde son leadership et seule la marque Fiat progresse.
"Il n'y a vraiment guère de signes de reprise sur les marchés VN de la zone Europe de l'Est et Europe Centrale", assènent les consultants de Jato Dynamics. Contrairement aux marchés de l'Ouest, ces pays ne bénéficient pas de programmes d'aides gouvernementales et subissent donc de plein fouet les effets de la crise. "Ces marchés s'étaient encore affirmés comme des centres de croissance en 2008, mais désormais, toute l'intensité de la crise se fait sentir", précisent les analystes de Jato Dynamics. Dans cette zone, au 3e trimestre, 213 086 immatriculations ont été enregistrées, soit un net recul de 32 % par rapport à la même période de référence 2008. La Pologne demeure le principal marché de la région, avec 70 733 ventes, et s'affirme surtout comme l'un des deux seuls marchés à afficher une tendance positive (+ 5,6 % au 3e T2009/2008 et + 1,7 % au cumul des 9 mois). La Slovaquie est l'autre marché à se distinguer avec des marques de + 8,1 % et + 5,1 %. Partout ailleurs, le constat est sombre et sans appel, avec un effondrement particulièrement spectaculaire en Roumanie, en Croatie et en Hongrie, ainsi que sur des marchés secondaires comme l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
"Il n'y a vraiment guère de signes de reprise sur les marchés VN de la zone Europe de l'Est et Europe Centrale", assènent les consultants de Jato Dynamics. Contrairement aux marchés de l'Ouest, ces pays ne bénéficient pas de programmes d'aides gouvernementales et subissent donc de plein fouet les effets de la crise. "Ces marchés s'étaient encore affirmés comme des centres de croissance en 2008, mais désormais, toute l'intensité de la crise se fait sentir", précisent les analystes de Jato Dynamics. Dans cette zone, au 3e trimestre, 213 086 immatriculations ont été enregistrées, soit un net recul de 32 % par rapport à la même période de référence 2008. La Pologne demeure le principal marché de la région, avec 70 733 ventes, et s'affirme surtout comme l'un des deux seuls marchés à afficher une tendance positive (+ 5,6 % au 3e T2009/2008 et + 1,7 % au cumul des 9 mois). La Slovaquie est l'autre marché à se distinguer avec des marques de + 8,1 % et + 5,1 %. Partout ailleurs, le constat est sombre et sans appel, avec un effondrement particulièrement spectaculaire en Roumanie, en Croatie et en Hongrie, ainsi que sur des marchés secondaires comme l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie.
Cette région révèle le réel niveau de la demande de VN…
"L'Europe de l'Est souffre bien plus que l'Europe de l'Ouest et ce fait est aussi intéressant qu'inquiétant dans la mesure où il révèle le véritable niveau de la demande de VN. En effet, ces marchés ne sont soutenus par aucune aide", souligne David Di Girolamo, responsable de Jato Consult. Au niveau des marques, Skoda maintient son leadership, mais suit néanmoins l'évolution du marché en accusant un recul de 32,7 % au 3e trimestre et de 30,5 % au cumul des 9 mois. La marque reste portée par les modèles Octavia - en tête des ventes dans cette zone - et Fabia. Derrière, on trouve Ford, avec 54 653 unités depuis le début de l'année et un retrait maîtrisé de 21,3 %. Suivent ensuite Volkswagen (53 827 ventes dont 19 356 Golf, à - 28,1 %), Renault (51 647 ventes à - 22,6 %) et surtout Fiat, seule marque à afficher des résultats en croissance (50 252 unités soit + 3,8 %). Sur le seul 3e trimestre, Fiat rend une carte de + 17,2 % pour 17 346 ventes dont plus d'un tiers de Punto Classic. Ramené à l'échelle des groupes, la zone "Europe de l'Est et Europe Centrale" laisse apparaître le podium suivant : groupe Volkswagen, groupe Renault puis groupe Hyundai-Kia. Et David Di Girolamo de conclure : "Cette région mérite vraiment de l'attention. Comme je le disais, elle reflète douloureusement la réelle baisse de la demande naturelle de VN et par ailleurs, elle met en exergue les contrastes qui existent dans les préférences des clients selon les régions du monde".
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