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Constructeurs

L’étoile, le firmament et un certain lion

Publié le 7 novembre 2008

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
"Une étoile est née" glissait Guy Fréquelin dès 2002 après une victoire de Sébastien Loeb au rallye du Var en Xsara Kit Car. Pilotage, détermination, concentration, lecture...
...de la route et qualité indéfinissable de l'improvisation, tout laissait déjà augurer une trajectoire de comète. A la vitesse de la lumière. Et dès 2006, alors qu'il était auréolé de deux titres de champion du monde (en trois saisons pleines de WRC !), le jury de l'Homme de l'Année du Journal de l'Automobile l'élisait sans l'ombre d'une hésitation, mettant en exergue ses faits d'armes, mais aussi de cœur, comme le refus d'être sacré sur une épreuve endeuillée, ceux qui fondent la légende sportive.

Frédéric-Henri Biabaud, monsieur compétition chez Michelin, affirmait alors : "En terme de pilotage, il est sans nul doute au sommet et c'est peut-être lui qui va redéfinir ce sommet", relayé par Jean-Pierre Champeau, l'une des bonnes fées de l'alsacien : "Il a quelque chose de plus que les autres et c'est ce qui va lui permettre de repousser les limites de sa discipline".

Depuis son dernier sacre au Japon, où intelligence et calcul auront pour une fois pris le pas sur le panache, Sébastien Loeb est au firmament, comme Daniel Elena d'ailleurs. Cinq titres de champion du monde, un de plus que Juha Kankkunen. Cinq titres consécutifs, là encore un de plus que Tommi Makinen. Et tant d'autres records ! La mode des comparaisons ayant de plus en plus d'adeptes, on cherche d'ores et déjà à l'étalonner par rapport à d'autres dieux de l'auto (Fangio, Schumacher…) ou à d'autres mythes hégémoniques du sport (Federer, Nicklaus…).

Sébastien Loeb n'en a cure et annonce sobrement qu'il visera un 6e titre l'an prochain. En 2009, il n'y aura plus que 12 rallyes, ce qui laisse plus de temps libre… Qu'un nouvel essai en F1 peut certes occuper… Mais on attend Loeb autre part, notamment en endurance, du côté du Mans. Pour d'obscures raisons contractuelles, il paraît que ce serait presque plus simple avec Audi qu'avec Peugeot ! On fait confiance à Christian Streiff, qui a nommé Jean-Pierre Ploué à la tête du style Peugeot et Citroën et qui a promis monospaces et breaks pour tout le monde, pour trouver une solution.

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