L’étoile, le firmament et un certain lion
Frédéric-Henri Biabaud, monsieur compétition chez Michelin, affirmait alors : "En terme de pilotage, il est sans nul doute au sommet et c'est peut-être lui qui va redéfinir ce sommet", relayé par Jean-Pierre Champeau, l'une des bonnes fées de l'alsacien : "Il a quelque chose de plus que les autres et c'est ce qui va lui permettre de repousser les limites de sa discipline".
Depuis son dernier sacre au Japon, où intelligence et calcul auront pour une fois pris le pas sur le panache, Sébastien Loeb est au firmament, comme Daniel Elena d'ailleurs. Cinq titres de champion du monde, un de plus que Juha Kankkunen. Cinq titres consécutifs, là encore un de plus que Tommi Makinen. Et tant d'autres records ! La mode des comparaisons ayant de plus en plus d'adeptes, on cherche d'ores et déjà à l'étalonner par rapport à d'autres dieux de l'auto (Fangio, Schumacher…) ou à d'autres mythes hégémoniques du sport (Federer, Nicklaus…).
Sébastien Loeb n'en a cure et annonce sobrement qu'il visera un 6e titre l'an prochain. En 2009, il n'y aura plus que 12 rallyes, ce qui laisse plus de temps libre… Qu'un nouvel essai en F1 peut certes occuper… Mais on attend Loeb autre part, notamment en endurance, du côté du Mans. Pour d'obscures raisons contractuelles, il paraît que ce serait presque plus simple avec Audi qu'avec Peugeot ! On fait confiance à Christian Streiff, qui a nommé Jean-Pierre Ploué à la tête du style Peugeot et Citroën et qui a promis monospaces et breaks pour tout le monde, pour trouver une solution.
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