Les sales taxes de Bruxelles
...taxe d'immatriculation présente dans de nombreux pays (mais pas en France) par une taxe annuelle de circulation. Il s'agit tout bonnement de lutter contre les émissions de dioxyde de carbone et aussi d'harmoniser les Etats membres sur une taxe commune. En effet, certains pays, notamment du nord de l'Europe, perçoivent un impôt important lors de l'immatriculation, d'autres non, ce qui entraîne des disparités notoires dans les prix des véhicules au sein de l'Europe, disparités peu compatibles avec l'esprit de la Commission. Au-delà de ces louables tentatives, on voit se dessiner un retour à la vignette automobile, sorte de taxe à la mobilité qu'on pensait oubliée. Les Etats étant libres de fixer le taux de la taxe, on voit bien à quel jeu vont s'adonner lesdits états, rendant au troc ses lettres de faiblesse. Surtout, à notre connaissance, l'utilisation de cette taxe, hors la dissuasion et l'harmonie des prix en Europe, ne semble pas encore bien définie. L'automobile, comme le tabac ou l'alcool sont nocifs au contraire des rentrées financières qu'ils génèrent. Mais les dégâts, eux seuls, nous concernent. De l'hypocrisie en toutes choses !
Hervé Daigueperce
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