Les résultats trimestriels impactent le marché
...japonaises ainsi que d'autres compagnies asiatiques voient leurs ventes progresser sur une échelle mondiale. Cette différence de performances se retrouve dans leur progression boursière. Ainsi, alors que les grands noms des compagnies automobiles américaines ont été malmenés par les analystes et par les investisseurs, des compagnies comme Toyota, Mazda ou Honda, ont vu leurs cours monter en flèche depuis maintenant plus d'un an : respectivement + 31 %, + 70 % et + 27 %.
GM est d'ailleurs sur le point d être détrôné dans sa place de premier constructeur automobile mondial. En effet, selon un quotidien japonais, Toyota compte augmenter sa production en 2006 à plus de 9,2 millions de véhicules. Toyota, déjà leader de par sa capitalisation boursière et par ses bénéfices a connu une très bonne année et les analystes tablent effectivement sur une nouvelle augmentation de sa part de marché l'année prochaine. L'action Toyota gagne plus de 4 % sur la semaine.
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Malgré une semaine moyenne sur le marché, à - 2,5 %, Fiat a surpris avec des résultats trimestriels meilleurs que prévus qui ont fait grimper le titre de 1,92 % à 7,16 euros sur le moment. Le groupe italien a annoncé un résultat courant de 232 millions d'euros, contre une perte de 30 millions d'euros un an plus tôt. Les analystes prévoyaient un tel retour aux bénéfices, mais avec un résultat de seulement 120 millions d'euros.
Avec un chiffre d'affaires à neuf mois de 30,86 milliards d'euros en hausse de 2,9 % et une progression de 1,04 % pour le seul troisième trimestre, les résultats de Renault ont déçu. Cependant, l'action n'a cédé que 0,90 % jeudi, à 72,75 euros, grâce aux bonnes performances de la nouvelle Clio et la percée de la nouvelle Logan. Le quatrième trimestre risque d'être déterminant pour la compagnie.
Enfin PSA, en revoyant à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2005 à 4 % au lieu de 4,5 %, a subi, le vendredi 28, la sanction du marché : l'action Peugeot perdait 5,28 % à 49,30 euros. Dans la foulée, les analystes de Fideuram Wargny revoyaient leur objectif de cours à la baisse, de 59 à 56 euros, mais conservaient leur recommandation "achat".
Clem Chambers,
directeur général d'ADVFN
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