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Le soutien d'Emmanuel Macron à l'Alliance

Publié le 26 juin 2019

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le Président Macron, dès son arrivée au Japon, a réaffirmé l'attachement de la France au fleuron qu'est l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Emmanuel Macron devant la communauté française du Japon le 26 juin 2019.

 

Le président Emmanuel Macron a réaffirmé avec force, mercredi 26 juin 2019, l'attachement de la France à l'Alliance Renault-Nissan. C'est "un fleuron auquel nous tenons beaucoup" et "je souhaite que tout le monde soit pleinement engagé" pour faire vivre et prospérer cet ensemble ébranlé par l'arrestation il y a sept mois de son emblématique patron Carlos Ghosn, a déclaré le chef de l'Etat, peu après son arrivée dans la capitale nippone. Emmanuel Macron a souligné le fait qu'il ne fallait pas oublier que "c'est un groupe français qui a sauvé un groupe japonais (...) avec le respect des traditions et des équilibres".

 

Le Président français a également été interrogé sur le cas de Carlos Ghosn. "Je pense qu'il n'appartient pas au président de la République française de venir s'immiscer publiquement dans un cas judiciaire", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe. Emmanuel Macron a également rappelé être "attaché à la présomption
d'innocence, au respect des droits de la défense
", mais "nous le sommes pour tous nos ressortissants sans distinction de catégorie et de classe."

 

Un discours que l'avocat français de Carlos Ghosn, François Zimeray, a sans doute trouvé fade, lui qui demandé au Président de porter avec force les valeurs de la France. "S'il n'appartient pas à l'Etat de prendre parti pour un homme, il doit défendre les principes fondamentaux dans lesquels la France se reconnaît et, lorsqu'il le faut, en dénoncer avec force la violation", écrivait-il avant le départ du Président.

 

Après une période difficile, les relations au sein de l'Alliance semblent s'apaiser. En effet, mardi 25 juin, Renault a finalement voté la nouvelle gouvernance de Nissan après que ce dernier ait fait un pas pour répondre aux demandes de Renault concernant les sièges dans les nouveaux comités. De plus, toujours durant cette AG, Hiroto Saikawa a ouvert la porte à une remise à plat de l'alliance, tout en se disant disposé à explorer les différentes pistes avec le président de Renault, Jean-Dominique Senard, arrivé en début de semaine au Japon. (avec AFP)

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