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Constructeurs

Lancement d’une nouvelle enquête sur Rover

Publié le 17 juillet 2009

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Le gouvernement britannique continue de s'interroger sur les modalités de la faillite de MG Rover. En effet, Peter Mandelson, son ministre de l'industrie, a demandé au service qui poursuit les délits financiers - Serious Fraud...

...Office - d'enquêter sur cette faillite (elle a eu lieu en 2005, a provoqué la mise au chômage de 6 000 personnes et a déjà coûté la bagatelle de 19 millions d'euros). Seulement voilà. Cette enquête risque ni plus ni moins que de retarder la publication des résultats d'une enquête gouvernementale lancée dès la faillite, les résultats de cette enquête ayant été communiqués récemment au ministre de l'industrie sans être rendus publics. Des députés sont donc inquiets, à commencer par ceux chapeautant les circonscriptions où étaient implantés les sites de MG Rover. "Ce serait un mauvais coup pour tout le monde d'être confronté à la perspective de nouveaux retards avant d'avoir des réponses aux questions", a déclaré le député travailliste de Birmingham Northfield, Richard Burden. Ce dernier avait préalablement insisté sur le fait que ses administrés, parmi lesquels de nombreux anciens employés de Rover, "avaient toujours besoin d'entendre ce qui avait amené à la fermeture de l'entreprise". MG Rover était détenu par un groupe d'hommes d'affaires britanniques au moment de sa faillite, la plupart  de ses actifs ayant été revendus au constructeur chinois Nanjing Automobile. Ils sont aujourd'hui la propriété du géant chinois Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC).

Photo : MG Rover avait été cédé une bouchée de pain à quatre hommes d'affaires britanniques.
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