La tête dans la Toile

FACEBOOK

Quelle communication pour les constructeurs ?

➜ Allianz Global Assistance s’est intéressée à la manière dont les constructeurs utilisent Facebook et, plus particulièrement, à la nature des interactions avec les automobilistes. Dans son étude “#helpme Auto”, le spécialiste de l’assistance révèle que le nombre moyen de messages publiés tous les mois par les socionautes sur leurs pages Facebook est passé de 3 en 2009 à 61 en 2013. “Ces messages émanent d’amoureux de la marque à 56 %, de socionautes à la recherche d’informations diverses à 27 % et, enfin, de publics mécontents à 17 %”, précise Rémi Douine, fondateur de l’agence spécialiste de l’analyse et de l’optimisation du partage social The Metrics Factory. De leur côté, les constructeurs publient en moyenne 5,6 posts par semaine.
Les demandes des internautes ont trait à des aspects commerciaux à 68 %, à des problématiques particulières à 30 % et, enfin, à des pièces de rechange ou à des prestations à 3 %. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les socionautes obtiennent satisfaction : deux demandes d’aide sur trois obtiennent une réponse (sur ces 72 % de taux de réponses, les constructeurs y contribuent à hauteur de 47 % et la communauté Facebook à hauteur de 25 %). Enfin, #helpme révèle que Facebook peut être source d’économies pour les constructeurs, lors du pré-lancement d’un produit par exemple. “L’économie sur un budget de lancement peut atteindre les 30 %”, indique Laurent Charpentier, le directeur des opérations de Ford France.

YOUTUBE

➜ Vu sur Smart France. Embellir la ville. C’est la volonté de Smart, avec le lancement de sa nouvelle Web-série qui donne des idées pour changer la ville. Baptisée “Art de ville”, cette série de trois vidéos a pour but de présenter trois créateurs qui s’approprient l’espace urbain, chacun à leur manière. Mademoiselle Maurice, d’abord, glisse sur les murs de la ville ses créations en origami ; Tim Marsh, ensuite, travaille la lumière grâce à la photographie ; Cyklop, enfin, se sert de pochoirs pour colorer les poteaux de stationnement.

TWITTER

➜ 100. Comme centenaire. Aston Martin et Maserati célèbrent sur Twitter l’anniversaire de leurs 100 ans. Quand le premier fait la promotion du numéro spécial de son annuaire, le second met en avant “100 ans d’évolution d’un symbole”, le Trident. La marque italienne pointe d’ailleurs vers son site dédié maserati100.com, qui reprend tout l’historique de la marque avec de beaux clichés à l’appui.

➜ 101. Comme “101 Projets”, l’opération de financement de start-up portée par Xavier Niel (Free), Marc Simoncini (Meetic), et Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée). Parmi les projets retenus : Lucky Loc, site de location de voitures et d’utilitaires à 1 euro, qui a laissé éclater sa joie sur Twitter. Le trio a donc choisi de soutenir un des nouveaux services de mobilité apparus ces derniers mois et qui, aux côtés de la location entre particuliers, doit son essor à l’omniprésence du numérique. Une enveloppe de 25 000 euros sera remise aux créateurs.
 

LE PIRE ET LE MEILLEUR

Clap de fin pour Chevy. Sur sa page Facebook Chevrolet Europe, la marque relaie une vidéo YouTube où Thomas Sedran, son président, donne des explications sur le retrait de la marque du Vieux Continent à compter de 2016 (voir p. 24). Et le moins que l’on puisse dire, au vu des commentaires sur chacun des deux sites, est que les “Chevronautes” sont mécontents. Quand certains, avec du recul, pointent le flou de la stratégie commerciale, d’autres pensent au réseau : “Super pour les concessionnaires a qui le constructeur a fait investir dans des bâtiments, des showrooms, du personnel”, “La vente s’arrête, mais l’après-vente continue. On espère, moi qui suis salarié…”, peut-on lire. Puis il y a ceux qui veulent voir les choses du bon côté : “Nos Chevy vont devenir des modèles rares !”, se console un fan. A noter, enfin, la création d’une page de contestation, “Contre la fermeture de Chevrolet en Europe en 2016”, qui ne mobilise aujourd’hui que 80 internautes.