La filière gaz veut intégrer le plan de relance automobile

Si l’Association française du gaz (AFG) a salué le plan de soutien à l’industrie automobile présenté fin mai par le président de la République, Emmanuel Macron, elle appelle toutefois à compléter ce dispositif avec des mesures soutenant sa filière. L’association appelle ainsi à une stimulation du renouvellement du parc de bus et camions diesel par des véhicules GNV/BioGNV.

Elle plaide notamment pour la mise en place d’un crédit d’impôt, en remplacement du suramortissement actuel, à l’achat ou à la location d’un véhicule GNV entre 20 % et 25 % selon le poids des véhicules. "Cette disposition permet de relancer l’achat de véhicules propres et de réduire leurs charges d’exploitation grâce à un carburant plus économique", souligne l’AFG.

Pour les très petites entreprises et les artisans, l’association promeut la création d’un crédit d’impôt à l’achat ou à la location d’un véhicule GNV à hauteur de 20 % de la valeur d’achat pour les véhicules de moins de 2,6 tonnes. Autre proposition soumise par l’AFG : une aide au déploiement de stations d’avitaillement privées via un crédit d’impôt. Cette mesure permettrait de mailler le territoire en complément des stations publiques.

"Il faut proposer des solutions de carburations diversifiées aux français ou des solutions alternatives au tout électrique. La mobilité gaz (GNV, GNL, bioGNV, bioGPL...) comporte de nombreux avantages économiques et écologiques et elle sert la souveraineté industrielle de notre pays en participant à l’attractivité de nos territoires", conclut Patrick Corbin, président de l’AFG.